Le Royaume-Uni interdit l'entrée aux passagers de certains pays d'Amérique latine, du Portugal, du Panama et du Cap-Vert
Le gouvernement britannique a décidé d'interdire de toute urgence les voyages à partir de plusieurs destinations sud-américaines, du Portugal, du Panama et du Cap-Vert. Cette mesure vise à empêcher la propagation d'une nouvelle variante du coronavirus au Royaume-Uni, en l'occurrence la version brésilienne.
À compter de ce vendredi 15 janvier, les passagers qui, au cours des dix derniers jours, ont transité ou ont transité par l'Argentine, le Brésil, la Bolivie, le Chili, le Cap-Vert, la Colombie, l'Équateur, la Guyane française, le Guyana, le Paraguay, le Panama, le Portugal (y compris Madère et les Açores), le Pérou, le Suriname, l'Uruguay et le Venezuela n'auront plus accès à la zone.
Sont également exclus les citoyens britanniques et irlandais, ainsi que les ressortissants de pays tiers ayant un permis de séjour dans le pays. Ils peuvent entrer au Royaume-Uni, mais doivent, si tel est le cas, se soumettre à une quarantaine de 10 jours à compter de leur arrivée avec leurs cohabitants.
Depuis la fin de l'année dernière, une variante britannique et une variante sud-africaine sont apparues, qui sont plus contagieuses et également abondantes. Mais une troisième mutation originaire de l'Amazonie brésilienne a également été annoncée, et a été découverte au Japon. C'est ce qui a amené le gouvernement britannique à prendre ces mesures.
Des scientifiques de dix institutions, dont l'Imperial College de Londres et l'Université d'Oxford, tous deux en Angleterre, et l'Institut de médecine tropicale de l'Université de Sao Paulo, au Brésil, ont publié mercredi un article décrivant que cette variante, appelée P.1. pourrait être plus contagieuse.
En outre, l'interdiction d'entrée des passagers en provenance d'autres pays est due au fait qu'ils sont considérés comme des pays ayant des liens étroits avec le Brésil, comme le Portugal.
À partir du lundi 18, tous les passagers de toutes les destinations devront présenter un résultat négatif au test COVID-19 pour pouvoir entrer en Angleterre. Il s'agit de se protéger contre les nouvelles variantes qui circulent au niveau international et d'identifier celles qui pourraient être infectieuses.
En attendant, les restrictions nationales en Angleterre introduites le 6 janvier restent en place. Les citoyens anglais doivent rester chez eux, sauf s'ils doivent aller travailler, faire des courses ou exercer d'autres fonctions essentielles. Les personnes ne peuvent voyager ni au niveau national ni au niveau international, sauf si c'est pour leur travail ou pour des raisons légalement autorisées. Les pénalités pour les violations vont de 200 à 6 400 livres sterling.