La lourde défaite du Real Madrid à Lille laisse planer de nombreux doutes sur son avenir
Le Real Madrid a commencé la saison en remportant la Supercoupe contre l'Atalanta mais, petit à petit, son jeu s'est dilué jusqu'à concéder sa première défaite après 37 matches consécutifs sans défaite.
La qualification pour les huitièmes de finale ne pose pas de problème, même si les Madrilènes occupent désormais une 17e place historique et qu'ils devraient jouer un tour préliminaire. Le problème, c'est que la formation d'Ancelotti ne fonctionne pas et que les étoiles ne brillent pas comme elles le devraient.
A Lille, les Blancs ont vécu un enfer français très similaire à celui du Metropolitano, peut-être que ce match a trop usé les joueurs à trois jours de la Ligue des Champions.
Quatre énormes tifos et de nombreuses fusées éclairantes ont accueilli le Real Madrid pendant l'hymne. Pendant 90 minutes, les Madrilènes ont fait face à un adversaire très intense qui a pressé tous les ballons que Tchouaméni, Camavinga, Bellingham et Valverde devaient dominer pour permettre à Endrick et Vinicius de se déployer en attaque.
Bellingham a perdu trop de temps à couvrir les courses de Vinicius, ce qui l'a empêché d'entrer dans la surface. Endrick est plus frais et perce la défense française, mais il se heurte à un grand Chevalier qui sauve l'occasion.
Une main de Camavinga alors que l'arbitre s'apprêtait à siffler la fin de la première mi-temps entraînait un penalty qui débouchait sur le but français et semait le doute au Real Madrid. Avant cela, Lunin a réalisé un double arrêt qui nous a rappelé pourquoi l'Ukrainien avait pris la place de Kepa la saison dernière.
En seconde période, le Real Madrid a reçu une visite inattendue de Mbappé. Le Français s'est rendu dans le nord de la France pour voir son frère, joueur de Lille, mais il a dû enfiler son short pour affronter son premier grand test. Et il a échoué. Pas de dribbles, pas de dribbles, pas de tirs dangereux. Dans les arrêts de jeu, Güler avait la balle d'égalisation en tête après une belle passe de Modric, mais le gardien était en place et le but n'était pas là.
Les hommes d'Ancelotti n'avaient pas d'autres plans pour chercher un but. Modric était le seul car Kroos est toujours absent. Le 4-4-2 sera le style de l'avenir, avec Bellingham qui attaque et ceux qui sont devant qui marquent des buts. Mais cela implique un sacrifice qui ne sera pas facile à gérer.
Une défense à cinq, un but encaissé et une équipe intense ont mis les champions d'Europe en grande difficulté, tandis que l'Atletico Madrid s'inclinait 4-0 face à Benfica et que Gérone perdait à domicile face à Feyenoord (2-3). Lille a fêté la victoire comme un titre et dans le même style que l'Atleti, avec ses supporters radicaux et quelques cagoulés, en ignorant le reste de la foule. Des équipes captives de leurs ultras.