Le président de la FIFA en visite au Maroc
Les grandes capacités organisationnelles du Maroc en matière d'événements footballistiques ont été au centre de la rencontre entre le président de la FIFA, Gianni Infantino, et le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa.
Après avoir atterri à Rabat samedi dernier, Infantino a félicité la FRMF et les institutions chargées de l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations féminine pour l'excellent travail accompli dans les installations sportives. « Je suis très heureux et satisfait d'être ici. C'est toujours une joie et un plaisir d'être au Maroc, un pays qui vit et respire le football au quotidien », a-t-il déclaré.
Infantino a souligné le succès de l'actuelle Coupe d'Afrique des nations féminine, qui bat des records d'affluence dans les stades, symbole de l'engagement de la société marocaine en faveur du sport, qui laisse présager, à la fin de l'année, une Coupe d'Afrique des nations masculine très prometteuse.
Mais le président ne s'est pas arrêté là, annonçant que le Maroc était « plus que prêt » à accueillir cinq éditions consécutives de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans jusqu'en 2030, année où le monde du sport aura tous les yeux rivés sur ce pays africain avec la tenue de la Coupe du monde 2030, l'événement sportif le plus suivi de la planète.
Au cours de la rencontre, Gianni Infantino a profité de l'occasion pour saluer la bonne forme des équipes nationales masculines et féminines marocaines. « Elles sont extrêmement complètes et possèdent un talent incroyable », a-t-il déclaré.
Pour l'instant, l'équipe marocaine est à deux doigts de la finale, mais elle doit d'abord affronter le Ghana. Le match se disputera le 22 juillet à 20h00, heure marocaine, au Stade Olympique de Rabat. Ses adversaires potentiels, qui joueront leur match trois heures plus tôt, seront le Nigeria, onze fois champion, ou l'Afrique du Sud, actuelle championne du tournoi. En effet, si le Maroc et l'Afrique du Sud se qualifient pour la finale, ce serait la deuxième fois qu'une finale se répète lors de deux éditions consécutives, depuis que le Nigeria et le Cameroun se sont affrontés en finale en 2014 et 2016, le Nigeria remportant les deux éditions.
Cependant, le succès international du Maroc ne pourrait être compris sans l'implication de toute la société et le travail intense réalisé par les institutions pour que les préparatifs des deux tournois – la Coupe d'Afrique des nations féminine et masculine – donnent les excellents résultats que nous constatons actuellement.
Des investissements colossaux, le développement des infrastructures et la collaboration internationale ne sont que quelques-uns des piliers sur lesquels le gouvernement marocain fonde son engagement en faveur du sport. En effet, dans la perspective de l'organisation de la Coupe du monde 2030, plus de 70 % des infrastructures, y compris les stades, sont déjà achevées. La date butoir est fixée à octobre 2028, soit le délai maximal accordé par la FIFA pour l'organisation d'un événement de cette envergure.
De nombreux projets, loin du sport, en bénéficient également. Parmi eux, le plan « Airport 2030 », qui vise à augmenter la capacité d'accueil des voyageurs dans le pays de plus de 50 % afin que les supporters et les touristes puissent profiter de l'événement sportif dans les meilleures conditions. En ce qui concerne les infrastructures ferroviaires, le pays déploie d'importants efforts pour améliorer les liaisons grâce à des trains à grande vitesse et en intégrant les meilleures entreprises du secteur dans le projet.
Infantino en est convaincu : « Le Maroc est prêt ». Et l'engagement du pays à faire des compétitions sportives des événements de classe mondiale le confirme.