Les blancs ont donné le meilleur d'eux-mêmes et présentent leur candidature pour se battre pour la ligue. Simeone a souligné qu'avec les changements apportés à Joao Felix et Suarez

Le Real Madrid démantèle l'Atlético et prend le derby

Zinedin Zidane

#Cyclothymie 
Zidane était sur le fil il y a sept jours. Il aurait pu être éliminé en Ligue des champions et lâcher prise dans la ligue. Les joueurs n'ont pas réussi à battre Alaves et sont tombés sur des rivaux comme Cadix ou Shaktar. Sept jours plus tard, le Real Madrid a remporté les trois matches. Elle se rend au tour des champions en tant que première de son groupe et se trouve à trois points des meilleurs joueurs de la ligue. La ciclotimie de Madrid est inexplicable. Une X-File du football mondial dont les chroniques diront toujours que c'était une question d'attitude et de motivation. 

#Sans idées
Simeone a fait ses débuts chez Di Stéfano avec l'idée de laisser le ballon au Real Madrid et de tuer sur le comptoir. C'était une idée et il n'en avait plus. Parce que le Real Madrid savait ce qu'il devait faire et à quelle vitesse il devait le faire. Les Rouge-Blanc étaient dépassés par la vitesse des Blancs et ne parvenaient qu'à chasser les ombres. Le nouvel Atletico de Simeone joue plus. Il sort la balle du dos en la touchant et essaie de la garder en sécurité. Mais le Real Madrid a mis le "mode championnat". Il a montré le football des dates importantes. Celui avec la dernière balle de la roulette russe. Cette balle qui ne touche presque jamais son pied. Il presse, fait bouger le ballon, désespère le rival et, en plus, marque des buts. Casemiro a tiré une balle que les défenseurs athlétiques respectaient trop. Le second était l'œuvre de Carvajal pour célébrer son retour de blessure. 

#SinPlanB
Simeone n'avait pas de plan B. Il ne pouvait pas lire le jeu du Real Madrid ni trouver ses points faibles. La pression, l'insistance, le jeu difficile... son ADN n'a pas atteint Valdebebas. Les attaquants n'ont pas sorti la balle blanche et le visage de l'Argentin sur le banc était un poème. Il a changé Joao Felix en seconde mi-temps pour lui donner une touche d'attention. Les sièges de Di Stéfano ont été témoins de la colère des Portugais. Suarez est celui qui a été sacrifié par Kondogbia pour éviter le troisième. Le Simeone des grands événements était de retour. Celle de la finale des Champions surpassée par les circonstances. 

#SynTacTics
Zidane n'était pas non plus un exemple tactique. Mais il peut diriger l'orchestre afin que les musiciens puissent jouer des symphonies les jours de concert. De temps en temps, ils se désaccordent, mais il faut aimer ce Real Madrid et plus encore en ces temps. Il a fait les trois changements alors que Simeone avait fait les cinq et plus s'il avait pu. Le Français en a ajouté neuf sur neuf alors qu'il avait déjà écrit sa démission ou que Florentino avait signé sa lettre de fin de contrat. Il entame une nouvelle étape face à des rivaux comme l'Athletic, Eibar, Grenade, Elche ou le Celta. Ceux qui ne le motivent pas et peuvent lui faire perdre tout ce qu'il a gagné ces derniers jours. 

#Sans peur
La défaite rouge et blanche est presque balsamique. Vous pouvez perdre et toujours mener. Il peut retourner sur le chemin de la victoire parce qu'il connaît le chemin. Atléti, qui il y a huit ans aurait été hors d'Europe et en pleine crise à cause de la perte du derby, est aujourd'hui une équipe gagnante qui peut trébucher sans mettre le feu au stade. Mais c'est leur saison et ils ne peuvent pas l'oublier. Tout comme le reste des fans ne peut pas comprendre ce que c'est que d'être de l'Atlético de Madrid, le reste des mortels ne peut pas comprendre qu'ils abandonnent le championnat. Ils peuvent régulièrement tenir le Real Madrid à distance. Le Barça en a assez pour atteindre la quatrième place. Et le reste ne correspond pas à celui de Simeone. L'Atlético doit le croire. 

#Sans public
Le derby a connu une chaleur qui a fait croire aux fans que c'était une autre époque. L'impuissance de Koke sur le résultat a été payée par Vinicius. Il y a eu quelques éraflures, des insultes et des bousculades, mais Mateu a éteint le feu en battant les autres. Les supporters ont disparu des stades. La chaleur de la foule commence à être nécessaire. Le cri dans les tribunes. La pression. La réception. Les typhons dans les bas-fonds. Les sifflets et les applaudissements. Les joueurs semblent bien s'en sortir, mais le ballon se refroidit. Le chloroforme social devrait devenir une vitamine sociale. Mais les données ne permettent à personne de se détendre et le CSD ne se rapproche même pas de ce que font les équipes de Londres. Pour l'instant, le football restera vide. Et le Real Madrid continuera à gagner.