
"S'ils nous laissent faire... nous allons vivre dans un nouveau monde". Vivre un rêve. Telle est la philosophie du tourisme, le phénomène social, culturel et économique le plus global de notre époque. Après la pandémie, le désir de profiter s'est multiplié partout car l'espoir est toujours plus grand que la douleur accumulée par le coronavirus.
FITUR'23-IFEMA, du 18 au 23 janvier, est une fois de plus le point de rencontre cosmopolite pour exposer les voyageurs et les hommes d'affaires du secteur à la nouvelle renaissance de cette autoroute de la coexistence. Du tourisme de bien-être et de santé au tourisme spatial, il existe une grande variété de types de tourisme (sportif, gastronomique, œnologique, d'affaires, rural, culturel, historique, religieux, solidaire, d'aventure, de nature, de luxe) qui répondent à toutes les demandes du nouveau citoyen numérique.
L'Espagne est, avec la France, l'Italie et les États-Unis, le pays qui a connu la plus forte croissance au cours des soixante dernières années, grâce au tourisme du soleil et de la plage. Une grande invention de la modernité. Et la composante essentielle de l'ascension collective vers l'Himalaya de la paix.
Au sud de la Méditerranée, nous disposons également de puissances de premier ordre : Égypte, Israël, Maroc, Tunisie, Jordanie, Algérie et Afrique du Sud. De l'autre côté de l'Atlantique, les États-Unis, le Mexique, le Pérou, le Brésil, la Colombie et l'Argentine restent des destinations recherchées.
"S'ils nous laissent faire... nous chercherons un coin près du ciel ; s'ils nous laissent faire, nous ferons avec les nuages de velours. Et là, tous les deux, près de Dieu, nous serons ce dont nous rêvons". José Alfredo l'a écrite et Luis Miguel l'a chantée pour nous. Partir loin de chez soi est toujours un événement rituel pour les amoureux de la vie. Les paysages et les souvenirs sont embouteillés dans le cerveau et nous rencontrons des gens, des êtres humains avec les mêmes illusions et désenchantements que les nôtres. Mélange, partage : un défi commun, car nous sommes déjà tous un seul monde. Le tourisme est comme une rivière qui ne peut faire demi-tour lorsqu'elle disparaît dans l'océan. Personne ne peut revenir en arrière. Nous devons toujours continuer à regarder vers l'avant.
" S'ils nous laissent... je te prendrai par la main, mon cœur, et nous partirons ; s'ils nous laissent, nous oublierons tout le reste ".
Le tourisme est comme un rêve d'amour sans fin. S'ils nous quittent. Un vol vers le paradis. Pour ceux d'entre nous qui viennent des terres arides, il n'est pas difficile, rien qu'avec notre douleur, de nous imaginer face à la mer, en train de rattraper tant de temps perdu. Tourisme et amour, un cocktail explosif. Le Salon international du tourisme '43 est la meilleure vitrine de loisirs pour les sentiments. Le coronavirus n'a pas pu arrêter ce rendez-vous avec la connaissance et la découverte de personnes ayant envie de voyager et de vivre. FITUR, c'est l'avenir. Bienvenue à Madrid.
*Antonio REGALADO est journaliste et rédacteur en chef de BAHÍA DE ÍTACA à : aregaladorodriguez.blogspot.com