Les Émirats arabes unis en tête des dépenses de santé par habitant dans le Golfe
Selon les résultats du premier bilan du compte national de la santé (CNS) pour 2017, qui a été présenté aujourd'hui par le ministère de la santé et de la prévention des EAU, le pays du Golfe est le pays qui investit le plus dans la santé par habitant de tous les pays arabes.
L'étude a été réalisée entre le ministère lui-même et l'Organisation mondiale de la santé, en plus d'autres autorités sanitaires du pays, et a été présentée virtuellement par le ministre de la santé lui-même et d'autres autorités du gouvernement des EAU. Le fait que ce pays du Golfe se positionne au-dessus des autres puissances de la région montre que le système de santé émirati et son système de financement sont durables et efficaces.
L'objectif de cette étude était également d'analyser les points où il est possible d'améliorer la durabilité du système afin d'améliorer la planification et l'allocation des ressources, selon Al Olama, le sous-secrétaire du ministère de la santé des EAU.
Les dépenses de santé par habitant ont augmenté de 26 % entre 2016 et 2017, passant de 1 323 à 1 669 dollars, ce qui porte les dépenses totales de santé à 4 % du PIB, soit un demi-point de pourcentage de plus que l'année précédente.
Plusieurs participants ont souligné l'importance du secteur de la santé dans la stratégie nationale des Émirats arabes unis, qui s'inscrit dans le cadre de cette stratégie de vision de l'avenir pour le centenaire du pays en 2071.
L'augmentation de 14,3 % des dépenses de santé d'une année sur l'autre montre que le pays maintient son intention de créer une plateforme de santé qui accorde une attention particulière aux dépenses en fonction des maladies afin d'identifier les risques pour la population et les domaines dans lesquels il convient d'allouer davantage de ressources, de manière à ce que les dépenses puissent être effectuées le plus efficacement possible.
Les Émirats arabes unis sont l'un des premiers pays au monde à avoir approuvé un vaccin contre le coronavirus, ayant opté pour celui fourni par la société chinoise Sinopharm, bien qu'ils testent également le vaccin russe Spoutnik V.
