Marruecos refuerza su apuesta por la transición energética
Le Maroc continue d'accélérer le rythme de sa transition énergétique. Dans un dernier geste, la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Laila Benali, dans son objectif de soutenir la réalisation des objectifs durables, a déclaré que le Maroc coopérerait avec les puissances régionales pour "atteindre la sécurité énergétique".
Lors d'une séance de questions à la Chambre des représentants, Benali a souligné la nécessité de continuer à attirer les investissements et les transferts de technologie pour accroître les "capacités spéciales" afin de parvenir à l'autosuffisance énergétique. Ce projet d'autonomie accrue coïncide avec la crise actuelle de l'approvisionnement en gaz en Algérie et au Maroc. Après la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe, la crise d'approvisionnement a franchi une nouvelle étape après que l'Algérie a interdit à l'Espagne de revendre son gaz à Rabat, ce qui complique la situation et aggrave encore la crise.
Actuellement, selon le ministre, le taux de dépendance énergétique du Maroc vis-à-vis de l'extérieur a diminué d'environ 3,3 points, ce qui se traduit par "un acquis important pour l'économie nationale". Malgré cela, la dépendance reste élevée, avec un chiffre final de 90% pour l'année 2020.
Selon les données publiées par le ministère, les énergies renouvelables sont actuellement à leur apogée, avec 50 projets d'énergie renouvelable en cours de réalisation, représentant "37% de la capacité électrique". Il a également indiqué qu'il y a 61 projets en cours de développement avec une capacité totale de 4 037 mégawatts, pour un coût de près de 52 millions de dirhams. Grâce à cet investissement, ces projets devraient atteindre environ 50 % de leur capacité d'ici 2025.
En outre, afin de promouvoir les énergies renouvelables dans le secteur agricole, 40 000 systèmes de pompage d'eau solarisés ont été mis en place. En outre, elle a annoncé l'installation de 60 stations de recharge pour véhicules électriques, qui feraient partie d'un projet dans lequel 100 autres stations de recharge devraient être mises en place d'ici 2022.
Afin de parvenir à une mobilité durable et à l'utilisation de moyens de transport électriques, Benali a indiqué qu'une étude de faisabilité a été réalisée avec la Confédération générale des entreprises du Maroc et l'Institut de recherche en énergies solaires et renouvelables.
En ce qui concerne l'éclairage public, Benali a indiqué que "nous travaillons en coopération avec le ministère de l'intérieur sur un programme visant à développer l'efficacité énergétique" dans le cadre d'un nouveau plan dans lequel on espère réduire la consommation d'électricité de 40% d'ici 2030.
Ces projets s'inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale d'efficacité énergétique, qui vise à réaliser des économies d'énergie dans les secteurs des transports, de l'industrie, du bâtiment, de l'agriculture et de l'éclairage public de 24%, 22%, 17% et 13%.
Malgré cela, Benali estime que le Maroc n'a pas encore atteint le "niveau des aspirations du pays" et qu'il faut davantage d'"actions collectives" pour atteindre les objectifs proposés de préservation de l'environnement, de généralisation de l'accès aux ressources et de promotion des hydrocarbures.
Quant aux indicateurs énergétiques les plus importants au cours de l'année 2020, on a enregistré un taux de diminution des prix, qui ont connu une baisse de 34%, une baisse attribuée à "la baisse de la valeur des importations de matières énergétiques, notamment le diesel et les carburants, qui s'explique par la diminution du prix moyen des importations".