La réunion d'affaires Espagne-Maroc de Casablanca a accueilli l'atelier "Le secteur des énergies renouvelables et l'environnement au Maroc"

Le Maroc : une bonne option pour l'investissement dans les énergies renouvelables

PHOTO/ICEX - Encuentro Empresarial Marruecos-España
PHOTO/ICEX - Encuentro Empresarial Marruecos-España

C'est à Casablanca qu'a lieu la Rencontre d'affaires Espagne-Maroc, dont l'objectif est de mettre en évidence les possibilités d'investissement des entreprises espagnoles dans le Royaume du Maroc.

La Rencontre d'affaires Espagne-Maroc a accueilli l'atelier "Secteur des énergies renouvelables et environnement au Maroc", qui a mis l'accent sur le développement du secteur des énergies renouvelables et propres. Le directeur du développement de l'Office national de l'eau et de l'électricité (ONEE), Mohamed Bouramtane, a précisé la nouvelle stratégie du Royaume du Maroc lancée en 2009 avec l'intention d'atteindre la souveraineté énergétique, en soulignant les défis auxquels ce processus est confronté, en particulier le stockage, le transport et la fourniture d'énergie renouvelable.

Le représentant de l'opérateur historique de la production, de la distribution et de la fourniture d'énergie au Maroc préconise la prise de mesures d'accompagnement de la transition énergétique pour les investisseurs dans ce secteur à travers des lois cadres et la libéralisation du secteur.

Encuentro Empresarial Marruecos-España
Réunion d'affaires Espagne-Maroc

Yassmina Benmassaoud, représentante de MASEN, a évoqué les objectifs de l'agence tels que définis dans sa loi de création et qui visent à valoriser les ressources énergétiques durables, en couvrant 52% des besoins énergétiques du Maroc en énergies renouvelables à l'horizon 2030 ; en mettant en avant les entreprises espagnoles impliquées dans les projets Noor Ouarzazate dans le cadre d'une alliance stratégique entre le Maroc et l'Espagne.  Elle a également souligné l'importance des projets Noor Midelt II et III pour les investisseurs étrangers, mettant en avant l'offre marocaine d'hydrogène vert comme une ligne d'activité attrayante pour les investisseurs espagnols.

À propos de l'hydrogène vert, Mundir Zniber, président de GAIA Energy, a déclaré qu'"il est temps que le secteur privé prenne l'initiative d'investir dans les énergies renouvelables, car nous sommes confrontés à un changement de paradigme qui nécessite de relier le secteur privé marocain au secteur privé espagnol".  

Zniber a souligné que "le Maroc a tout intérêt à se rapprocher de son voisin du nord, qui s'est engagé dans une voie très dynamique vers les énergies renouvelables", exhortant les entreprises espagnoles à profiter des kilowatts verts à un prix qui sera stable pendant vingt ans. 

Dans le même cadre de la décarbonisation de l'économie, Sarah Drioui, directrice des programmes de recherche, de développement et d'innovation à l'IRESEN, a mis l'accent sur la création de liens entre les entreprises qui ont l'ambition d'investir au Maroc et les besoins du marché. Dans son discours, elle a également mentionné le Centre pour le développement de la technologie industrielle (CDTI) en tant qu'homologue de l'IRESEN en Espagne, l'invitant à consolider un partenariat énergétique en améliorant la coopération au niveau de la recherche scientifique et de l'innovation, notamment en matière de projets de stockage d'énergie.

Encuentro Empresarial España-Marruecos
Réunion d'affaires Espagne-Maroc

Pour sa part, Mohamed El Haouari, directeur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique à l'AMEE, a présenté le projet qui les unit au gouvernement régional d'Andalousie comme un pas important vers l'amélioration des conditions de vie, compte tenu de la situation climatique actuelle. Pour lui, la transition énergétique est la locomotive de l'économie marocaine, en misant sur la réduction de la consommation et le maintien de la qualité de l'énergie.

Laila Oualkacha, chef de projets à la direction générale de l'hydraulique du ministère marocain de l'Équipement et de l'Eau, a parlé tout d'abord du Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation à travers le Royaume afin de surmonter les problèmes successifs de sécheresse depuis 2018, une stratégie dont l'horizon a été fixé à 2030 et prolongé jusqu'à 2050. D'autre part, et pour aller de l'avant avec les nouvelles technologies dans l'économie de l'eau et la lutte contre le gaspillage de cette ressource essentielle, Oualkacha a souligné l'importance d'un partenariat public-privé pour le financement du secteur de l'eau ; affirmant qu'il y a une grande ouverture de cette économie vitale au secteur privé au Maroc.

Dans le même contexte de l'eau, Youssef Chakour, directeur général de CASABAIA, a évoqué le lancement d'un projet de vente d'eau traitée pour l'irrigation, notant que Casablanca manquait d'une station d'épuration et qu'il existe un projet avec un budget de 1,5 millions de dirhams qui verra le jour dans trois ans et qui permettra à la ville d'avoir sa propre station d'épuration. 

Envíanos tus noticias
Si conoces o tienes alguna pista en relación con una noticia, no dudes en hacérnosla llegar a través de cualquiera de las siguientes vías. Si así lo desea, tu identidad permanecerá en el anonimato