25 ans de leadership et de diplomatie pour un Maroc uni, prospère et tourné vers l'Afrique
- Maroc : 25 ans de leadership et de développement diplomatique
- La diplomatie marocaine de proximité au service de la prospérité africaine
- Le développement humain et la formation professionnelle : une véritable priorité
- De Hassan II à Mohammed VI : une philosophie diplomatique créative et une vision royale inclusive
- Maroc/Dakhla : un pôle de développement à l'avenir africain
Le Forum MD Sahara a clôturé sa 4e édition à Dakhla en mettant en exergue l'importance de la dimension africaine dans le développement du royaume marocain et en jetant la lumière sur les réalisations et la gouvernance efficace de la diplomatie marocaine sous le règne du Roi Mohammed VI.
Maroc : 25 ans de leadership et de développement diplomatique
L'ambassadeur représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations unies à New York, Omar Hilale, a mis en exergue les atouts de la diplomatie chérifienne sophistiquée du Roi Mohammed VI, fondée sur la transparence avec les partenaires bilatéraux et internationaux, l'audace dans les initiatives et la résilience dans sa défense de l'intégrité territoriale.
« La diplomatie du Roi Mohammed VI est basée sur la bonne gestion de la cause nationale au sein de l'Organisation des Nations Unies, étant donné que l'intégrité territoriale n'est pas seulement une question de solitude, mais une question existentielle pour le Royaume », a précisé M. Hilale, affirmant que “grâce à la stratégie royale en matière de politique étrangère, le Maroc gagne de plus en plus de soutien pour sa souveraineté sur le Sahara”.
La reconnaissance des Etats-Unis, de l'Espagne et de la France aux côtés de plusieurs pays arabes, latins et africains de la souveraineté marocaine sur le Sahara représente, selon l'ambassadeur, l'un des acquis les plus importants dans l'histoire de la question du Sahara, misant sur une diplomatie efficace qui cherche à protéger les intérêts sublimes du Royaume et à négocier ses relations internationales en mettant en exergue le prisme à travers lequel le Maroc gère ses relations avec ses partenaires, conventionnels et nouveaux.
A cet égard, Hilale a expliqué les quatre piliers sur lesquels repose la diplomatie royale, à savoir : la fermeté, l'audace, la clarté et la sagesse.
La diplomatie marocaine de proximité au service de la prospérité africaine
Selon le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara, la véritable vision de l'Afrique se traduit par une diplomatie de proximité au service de la prospérité africaine, compte tenu du rôle prépondérant du Maroc sur la scène internationale à travers une politique étrangère qui défend non seulement les causes nationales, mais aussi la souveraineté africaine, dans le respect de l'intégrité territoriale des pays.
« La Gambie réaffirme son soutien au Plan d'autonomie sous souveraineté marocaine en reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara », a annoncé le ministère gambien des Affaires étrangères, expliquant que cette position a été concrétisée en 2020 par l'ouverture du premier consulat du pays à Dakhla.
Dans ce contexte, Mamadou Tangara a salué l'initiative atlantique lancée par le roi Mohammed VI en pensant aux pays africains qui n'ont pas d'accès à l'Atlantique. « Le port de Dakhla est un projet phare qui permettra à 24 pays africains d'avoir une façade atlantique, mais aussi de repenser tout l'espace avec les pays africains obligés aujourd'hui de travailler main dans la main pour la prospérité et l'intérêt commun du continent africain pour créer de la richesse et développer ensemble un espace de prospérité, de sécurité et de paix », a souligné le ministre des Affaires étrangères.
« Le gazoduc Maroc-Nigeria est un autre projet colossal et une autre initiative marocaine qui vise à consolider les relations entre les voisins africains, en vue d'une prospérité partagée et d'un développement durable commun », a-t-il ajouté.
Le développement humain et la formation professionnelle : une véritable priorité
Nadira El Guermai, gouverneur et ancienne coordinatrice de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), a souligné que « l'investissement dans le capital humain est l'essence même de la vision de Mohammed VI qui, depuis son accession au trône en 1999, n'a cessé d'insister sur la consolidation des principes et des valeurs de solidarité dans une lutte permanente contre la pauvreté ; plaçant le capital humain au cœur des politiques de l'État ».
Le Maroc de Mohamed VI est un pays ambitieux qui construit un Etat social fondé sur les droits de l'homme, la démocratie et la liberté à travers des réformes centrées sur l'homme et ouvertes sur le monde« , a expliqué El Guermai, précisant qu' »après 25 ans de réformes et de réalisations, le Maroc doit accélérer le rythme de son progrès et se préparer aux défis du 21ème siècle en respectant la dignité humaine comme fondement 'sine qua non' pour réaliser un développement durable et inclusif au service du citoyen ».
La vision royale a marqué une nouvelle ère pour le royaume alaouite caractérisée par sa reconnexion avec la patrie, le repositionnement du citoyen marocain au centre des stratégies et des feuilles de route nationales, ainsi que l'amélioration et l'actualisation continues de la formation professionnelle.
Pour sa part, Loubna Tricha, directrice générale de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, a soutenu que la formation professionnelle est un facteur clé de la politique marocaine en termes de capital humain qui a poussé à réformer le secteur à travers :
- L'intégration de nouveaux programmes de formation professionnelle.
- L'inclusion de la population particulière qui est composée de demandeurs d'emploi ou de jeunes en activité informelle.
- La réflexion sur les métiers de la future inclusion.
- Le plan de développement des territoires en termes d'établissements de formation professionnelle.
- L'introduction des « sous-compétences » comme compétence clé pour la formation des jeunes d'aujourd'hui.
- L'orientation des jeunes et leur accompagnement pour construire un parcours professionnel solide.
De Hassan II à Mohammed VI : une philosophie diplomatique créative et une vision royale inclusive
Seddik Maaninou, journaliste et écrivain, ancien secrétaire général du ministère de la Communication, dévoile les secrets des préparatifs de la Marche verte, la décrivant comme une nouvelle philosophie de la diplomatie marocaine.
« Le jeudi 16 octobre 1975 à 21 heures, le Roi a pris la décision officielle de s'adresser à la nation et à partir de 16 heures, tous les programmes de la radio et de la télévision marocaine ont été annulés et seuls les chants patriotiques et l'annonce du discours ont été diffusés, ce qui a préparé psychologiquement la population à suivre un discours historique du Roi Hassan II », a déclaré Maaninou.
Selon le journaliste qui a assisté à l'événement historique de la Marche Verte, le lendemain du vendredi, plus de 900 000 volontaires, dont 70 000 femmes, se sont inscrits pour aller au Sahara, grâce à l'impact populaire du discours de Hassan II, un appel auquel toute la population a répondu volontairement.
Driss Jettou, ancien Premier ministre, ancien ministre de l'intérieur, ancien ministre du commerce et de l'industrie et ancien président de la Cour des comptes, a souligné qu'au cours des 25 années, la vision royale s'est appuyée sur des fondements essentiels : l'intégrité territoriale, l'édification de l'État de droit, la consolidation du rôle des institutions, la démocratie et des élections transparentes.
« Axée sur le citoyen marocain en tant que pierre angulaire du développement du pays, la vision inclusive du roi Mohammed VI Maroc a réussi à mettre en œuvre plusieurs réformes qui garantissent la dignité du citoyen marocain et contribuent au développement du pays, telles que la réforme du Code de la famille, le droit de la femme marocaine à donner la nationalité à ses enfants et le grand travail réalisé par l'Instance équité et réconciliation dans le domaine des droits de l'homme », a expliqué Jettou.
Le ministre, qui a occupé plusieurs postes sous les règnes de Hassan II et de Mohammed VI, a rappelé que « dans le domaine économique, le Maroc a réalisé de grandes avancées en termes d'accords d'association avec les pays européens, de programme de privatisation et de consolidation du partenariat public-privé (PPP), de libre-échange avec les Etats-Unis, de lancement de grands projets d'infrastructures de mobilité, de logistique, d'eau et d'énergie, et de développement du secteur industriel national ».
L'objectif est de dynamiser la région Est avec le port de Nador West Med, de favoriser les échanges et le développement du continent africain via la façade atlantique avec le port de Dakhla et de poursuivre le développement de Tanger Med qui est l'un des cinq ports les plus importants au monde.
Pour sa part, Mohand Laensar, ancien ministre de l'intérieur, de l'agriculture et du développement rural et président d'honneur de l'Association des régions, a souligné que « la véritable vision au cours de ces 25 années s'est distinguée par le fait qu'elle a été construite sur des réflexions profondes à court, moyen et long terme, y compris un nouveau modèle de gouvernance territoriale avec une régionalisation avancée et une démocratie locale ».
Dans cette ligne, Laenser a rappelé l'annonce par Mohammed VI, depuis la ville d'El Aaiún en 2015, du Nouveau modèle de développement des provinces du Sud qui vise à diversifier les options d'investissement dans les trois régions du Sud, dans le cadre de la régionalisation avancée en tant que processus progressif continu qui vise à réaliser.
l'intégration Nord-Sud et une ouverture ambitieuse de l'Afrique.
Mohand Laensar a particulièrement insisté sur la pertinence de la politique étrangère du Maroc et de sa diplomatie efficace qui prône l'autonomie comme seule solution au conflit du Sahara. « C'est une solution que le roi Mohammed VI préconise depuis qu'il est prince héritier comme troisième voie entre l'indépendance et l'intégrité pure et simple », a-t-il conclu.
Maroc/Dakhla : un pôle de développement à l'avenir africain
Mounir Houari, directeur général du Centre régional d'investissement (CRI) de Dakhla-Oued Eddahab, a indiqué que la ville a le taux de chômage le plus bas par rapport à la moyenne nationale, soulignant le boom économique que connaît le marché de Dakhla, qui reçoit des propositions et des intentions d'investissement d'Europe, d'Amérique et du Moyen-Orient.
« A l'avenir, Dakhla deviendra la destination de l'investissement industriel pour les Marocains et les investisseurs étrangers, étant le modèle d'industrie propre le plus optimisé dans la région », a expliqué M. Houari, ajoutant que Dakhla est un phare qui n'avait qu'un seul point de lumière et qui est maintenant devenu un rayonnement qui attire le monde entier et qui n'a qu'à se préparer pour cet avenir.
Le directeur général a affirmé que le CRI travaille sur l'intelligence économique de la région, cherchant à transformer les défis en opportunités et les opportunités en prospérité partagée, avouant que « les meilleurs entrepreneurs sont les jeunes travaillant dans le secteur informel : une catégorie qui nécessite un accompagnement et un suivi afin de l'intégrer dans le secteur formel ».
Said Mouline, Directeur Général de l'Agence Marocaine de Sécurité Nucléaire et Radiologique (AMSSNuR), a mis en exergue le potentiel exceptionnel dont jouissent les provinces du sud en matière d'énergies renouvelables, notant que la vision réelle appelle à accélérer la transition énergétique, depuis le lancement de la Stratégie Nationale de l'Energie en 2009, une priorité majeure pour l'avenir du pays.
« Les partenariats public-privé jouent un rôle clé dans le développement de ce type d'investissement axé sur les projets d'énergie solaire et éolienne, qui nécessitent pour leur réussite la confiance des partenaires et la transparence des contrats, à la recherche de solutions africaines adaptées au contexte du continent africain », a ajouté M. Mouline.
