Le Forum a publié une déclaration sur la prolongation de la MINURSO et le nouveau mandat de Staffan de Mistura en tant que représentant du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental

El Fórum Canario Saharaui pide incluir a todos los interlocutores para resolver el conflicto del Sáhara Occidental

AFP/FADEL SENNA - Point de passage frontalier entre le Maroc et la Mauritanie à Guerguerat au Sahara occidental le 24 novembre 2020.

Le Forum Canario Saharaui a publié un communiqué de presse dans lequel il évalue positivement la prolongation de la mission de la MINURSO et le nouveau mandat de Staffan de Mistura en tant que nouveau représentant du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara occidental.

L'entité a demandé la participation de tous les interlocuteurs dans les négociations sur le problème du Sahara occidental, y compris le Mouvement Sahraoui pour la Paix.

La déclaration du Forum Canario Sahraoui est reproduite ci-dessous dans son intégralité:

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté ce vendredi, par 13 voix pour et 2 abstentions, la résolution 2602 par laquelle le mandat de la MINURSO est prolongé d'un an, jusqu'au 31 octobre 2022, laissant ainsi à nouveau ouverte l'option d'une solution de compromis par les parties.

Cette nouvelle résolution s'accompagne de l'arrivée du nouveau représentant du Secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, dont le mandat entre en vigueur le 1er novembre, alors qu'il avait déjà été nommé le 6 octobre. Nous, au sein du Forum Sahraoui Canarien, lui souhaitons la meilleure des chances dans cette tâche, dont nous sommes certains qu'il aura besoin étant donné les circonstances.

Depuis le Forum Canario Sahraoui, nous exhortons toutes les parties, en particulier celles qui refusent de manière permanente et délibérée de chercher une solution à ce problème au-delà de la belligérance et de la guerre, à participer activement à ce nouveau voyage politique et à ne pas continuer à éterniser un problème qui approche dangereusement d'un demi-siècle.

À cet égard, nous tenons à souligner la nécessité de nouvelles tables rondes comme forme de négociation, rejetée d'emblée par l'Algérie, avec la participation de toutes les parties, et dont l'issue doit conduire à une solution réaliste et réalisable, basée sur le dialogue, l'accord et l'engagement réel, surtout de la part de l'Algérie, qui a traditionnellement regardé de l'autre côté sur cette question.

Conformément au dialogue et à l'accord susmentionnés, nous soulignons la nécessité d'inclure tous les interlocuteurs sahraouis dans la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce conflit. Par conséquent, nous comprenons que le Mouvement Sahraoui pour la Paix devrait être régulièrement pris en compte, dès que possible, car il représente un très grand pourcentage de la population sahraouie dans différentes zones de la géographie mondiale, dans la recherche d'une telle solution.

La représentativité unique de toute une population ne devrait pas être un titre éternel, et tant le Polisario que l'Algérie ont montré depuis des années leur inaptitude à trouver une quelconque solution à ce conflit, au-delà de celle privilégiée par Brahim Ghali, la solution de guerre. Nous pensons également que la proposition d'autonomie offerte depuis des années par le Maroc est le point de départ idéal pour arriver au bout d'un chemin tortueux où, comme toujours, la population sahraouie vivant à Tindouf est la véritable victime, et non ses dirigeants comme Brahim Ghali, qui vivent comme un roi, se perpétuant dans des positions de pouvoir dans ce qui est, de facto, une gérontocratie.