La France enquête sur un attentat au couteau ayant fait deux morts comme acte terroriste

Le parquet national antiterroriste a repris samedi l'enquête sur l'attentat d'un homme criant "Allah Akbar" (Allah est grand) dans le centre de Romans sur Isère, dans l'est de la France, au cours duquel deux personnes ont été tuées, a indiqué le parquet. "Les premières enquêtes montrent un parcours meurtrier déterminé qui a cherché à perturber gravement l'ordre public par l'intimidation et la terreur, dans lequel deux personnes sont mortes. Deux autres victimes sont en état d'urgence absolue", a déclaré le bureau du procureur antiterroriste dans un communiqué. 

Deux personnes ont été tuées samedi lors d'une attaque au couteau dans la ville de Romans sur Isère, dans l'est de la France, qui a également fait six blessés, dont quatre gravement, a confirmé le maire dans la presse nationale. "Une personne avec un couteau s'est jetée sur des personnes innocentes dans des magasins et dans la rue. Il a fait six victimes, dont deux mortes et deux en état d'urgence absolue, en plus de l'auteur qui a été légèrement blessé mais qui a été arrêté", a déclaré la maire, Marie-Hélène Thoraval, sur BFM TV.

L'un des témoins qui a alerté les autorités, un employé d'un des magasins voisins, a indiqué dans la presse française qu'une personne était entrée en criant qu'elle avait été poignardée. La police leur a demandé de fermer les établissements immédiatement. "Il est entré dans les magasins, mais je ne peux pas donner plus de détails. L'itinéraire de l'agresseur sera établi dans les prochaines heures", a ajouté le maire. Plusieurs témoins ont rapporté sur la radio régionale "France Bleu" que l'agresseur a crié "Allah Akbar" (Allah est grand) alors qu'il se jetait sur ses victimes à l'intérieur de plusieurs établissements sur l'une des principales avenues de Romans sur Isère, une ville de quelque 33 000 habitants située à 24 kilomètres de la ville de Valence. Le détenu a été identifié comme un demandeur d'asile soudanais, né en 1987, bien que, comme il ne portait aucun document, la police n'ait pas encore pu vérifier son identité.

Depuis le 17 mars, la France est en état d'urgence sanitaire en raison de la crise du coronavirus, qui a fait plus de 6 500 morts dans le pays. Les citoyens ne peuvent sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou faire une brève activité physique autour de leur maison.