Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat espagnol, Antonio Gutiérrez Limones, a salué la réponse rapide et efficace de Rabat à la pandémie et souligne le grand moment des relations hispano-marocaines

“La gestión de Marruecos permitió atenuar la propagación del coronavirus a ambos lados del Estrecho”

Senate of Spain

Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat espagnol, Antonio Gutiérrez Limones, a salué l'action du Maroc dans la crise du coronavirus. « La crise sanitaire provoquée par l'épidémie de COVID-19 nous a montré, avec toute la transcendance qu'impliquent ces moments difficiles, la valeur que la gestion du gouvernement du Maroc et de son monarque Mohamed VI a pour atténuer les effets de la maladie, d'abord pour ses citoyens et, dans une large mesure, pour empêcher sa propagation des deux côtés du détroit », déclare le sénateur espagnol dans un article publié dans les médias Tribuna Libre et qui a ensuite été cité dans plusieurs médias marocains, dont son agence de presse d'État.  

Le parlementaire espagnol souligne l'ensemble des mesures adoptées par les autorités du pays voisin, notamment « la capacité à réagir rapidement à la crise ». Gutiérrez Limones a souligné « la décision de suspendre les liaisons aériennes et maritimes en provenance et à destination du Royaume du Maroc, en raison de la fermeture des frontières maritimes et aériennes » et la déclaration immédiate de l'état d'urgence sanitaire pour limiter la propagation de COVID-19. De même, l'ancien maire de la ville andalouse d'Alcalá de Guadaira rappelle la création « d'un fonds de gestion de la pandémie en un temps record par toutes les entités publiques et privées pour couvrir l'ensemble de la population marocaine ». En outre, il souligne que Rabat a garanti « à la fois l'autosuffisance en matière d'approvisionnement des marchés et en médicaments et les besoins de base pour satisfaire toutes les urgences ».  

D'autre part, le président de la commission des affaires étrangères du Sénat espagnol considère dans un texte également recueilli par l'agence MAP que « le fonctionnement avec une totale normalité des services administratifs à distance a été un autre élément déterminant, ainsi que le contact permanent des cellules de crise dans les ambassades et consulats du Maroc à l'étranger, tous mobilisés 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ». Au moment de la rédaction du présent rapport, le Maroc a enregistré 4 065 cas et 161 décès.  

Le parlementaire espagnol n'a pas négligé les réalisations médicales marocaines en ces semaines de pandémie. « Le Maroc a mis en place le plus grand hôpital de campagne d'Afrique, qui a été achevé en deux semaines, avec une capacité de plus de 700 lits, alors que plus de 83 millions de masques ont été produits à ce jour, en plus et sous la supervision d'ingénieurs marocains, des appareils respiratoires ont été fabriqués compte tenu de la grande pénurie de stocks de ces équipements au niveau mondial », évoque-t-il.

Coopération et bonnes relations hispano-marocaines 

« La lutte du Maroc contre COVID-19 a été une garantie pour l'Union européenne et surtout pour l'Espagne, du fait de son voisinage, de contenir la maladie », a déclaré Gutierrez Limones. « Un exemple de coopération qui n'est rien d'autre qu'un chapitre qui exprime les bonnes relations hispano-marocaines dans des domaines d'importance bilatérale tels que la lutte contre l'immigration clandestine, la lutte contre le terrorisme ou le trafic de drogue », assure l'ex-député. "Un travail commun pour la modernisation du pays, l'approfondissement de sa démocratie, les droits de l'homme de ses citoyens", conclut-il.

Le parlementaire espagnol salue le rôle du roi du Maroc, Mohamed VI, dans la crise sanitaire actuelle : « Le fléau de cette pandémie n'a pas arrêté l'engagement ferme et permanent du monarque marocain envers les pays africains dans le cadre de la coopération sud-sud (...) Mohamed VI a appelé les chefs d'État des différents pays du continent à mettre en place une initiative commune, solidaire et pragmatique basée sur l'échange d'expériences et de bonnes pratiques pour lutter contre le coronavirus ».  

« La sécurité que nous confère une coopération ouverte et engagée doit contribuer encore davantage au bien-être des populations des deux côtés du détroit. En bref, il s'agit de construire ensemble un avenir meilleur pour nos peuples », conclut le président de la commission des affaires étrangères du Sénat dans sa lettre.