Impulsion des États-Unis à la marocanité du Sahara
La réaffirmation par les États-Unis d'Amérique de leur reconnaissance explicite de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du Sud constitue un soutien de poids au plus haut niveau international à la proposition d'autonomie comme seule solution possible à un conflit artificiel qui s'est prolongé trop longtemps.
Cette position renouvelée reflète la position claire et constante de Washington et confirme la légitimité historique, juridique et politique du Maroc sur son Sahara, qui ne souffre aucune contestation, ni régionale ni internationale.
Cette position américaine représente une validation supplémentaire d'une réalité sur le terrain qui ne peut être niée, et elle est également le signe d'un soutien international croissant au projet marocain, qui se caractérise par son sérieux et son réalisme.
Cette position renouvelée des États-Unis constitue un message fort adressé aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, avec en tête l'Algérie et sa création, le groupe terroriste du Front Polisario.
L'Algérie, mue par des calculs idéologiques étroits, s'oppose à la logique de la légalité, de l'histoire et de la géographie, et sa diplomatie n'a même pas été capable d'utiliser un langage approprié dans ses communiqués et discours, recourant uniquement au mot « regrette » pour exprimer son mécontentement face à la réitération de la position ferme des États-Unis sur la question du Sahara marocain.
Il convient de noter que le discours diplomatique, selon l'usage international, est soumis à des techniques de rédaction précises qui tiennent compte de la prudence et de l'objectivité, conformément aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, qui a établi un cadre général pour le respect de la souveraineté nationale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.
Dans cette perspective, l'utilisation du terme « regrette » est comprise, dans le langage diplomatique, comme un aveu de responsabilité ou la reconnaissance d'une erreur. Il s'agit donc d'un aveu implicite de l'échec de la diplomatie algérienne et de la révélation de ses mensonges aux grandes puissances.
En fait, il s'agit d'une expression qui s'inscrit dans ce que l'on appelle la diplomatie linguistique, qui exige de la prudence dans l'utilisation d'expressions symboliques et qui nécessite une formulation extrêmement précise pour éviter des conséquences juridiques et politiques.
Enfin, ce « regret » exprimé par l'Algérie ne cache pas son agacement face au renforcement du soutien continu des États-Unis au Maroc, et reflète une confusion face au changement de l'équilibre du soutien international en faveur du Royaume, qui renforce sa position politique et affaiblit les thèses des adversaires de l'unité territoriale du Royaume.
Lahoucine Bekkar Sbaai, avocat au barreau près les cours d'appel d'Agadir et de Laayoune et chercheur en migration et droits humains
Traduction de l'arabe par : Abdessamad Benyaich