Jadiyetu el Mokhtar a perdu son procès devant la Cour constitutionnelle du Pérou

La Cour constitutionnelle du Pérou a déclaré infondé l'habeas corpus déposé par Jadiyetu el Mokhtar, " ambassadrice " présumée de la Rasd, expulsée du Pérou en septembre 2017.
La Cour constitutionnelle du Pérou vient de rendre son verdict final sur le cas de Jadiyetu el Mokhtar, une citoyenne espagnole qui avait le statut de touriste et a été expulsée du Pérou en septembre 2017 pour usurpation de fonctions diplomatiques au nom d'une entité fictive appelée République arabe sahraouie démocratique -Rasd, que le Pérou ne reconnaît pas depuis 1996.
Avec cette décision historique, la justice péruvienne a catégoriquement rejeté le recours déposé par la défense de la séparatiste, après son expulsion et l'enregistrement d'une alerte d'immigration pour l'empêcher d'entrer sur le territoire péruvien émise à son encontre pour avoir violé les lois d'immigration du pays.
La décision de la Cour a été adoptée à l'unanimité par les sept magistrats de l'instance judiciaire qui ont déclaré la requête d'habeas corpus non fondée.
Le recours que la défense de Jadiyetu el Mokhtar avait déposé contre le directeur général des migrations et des naturalisations du ministère de l'Intérieur, les fonctionnaires de la direction générale des migrations et des naturalisations du ministère de l'Intérieur et le chancelier de la République du Pérou, a été initié le 9 septembre 2017.
En vertu de ce jugement, l'usurpatrice des fonctions d'ambassadrice, Jadiyetu el Mokhtar, fait désormais l'objet d'une interdiction d'entrée sur le territoire péruvien, et son exemple devrait être pris en considération dans d'autres pays de la région afin que d'autres représentants de ce groupe ne s'y rendent pas en cherchant à se faire passer pour des ambassadeurs et des représentants d'un pays qui n'existe pas.
La décision du TC est un grand succès pour la souveraineté du Pérou, qui n'envisage pas non plus de rétablir des relations diplomatiques avec la Rasd, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié le 27 septembre 2017.
Ayant le statut de touriste, la citoyenne espagnole s'est présentée illégalement devant les hautes autorités du Pérou et a participé à divers événements publics et activités politiques -s'immisçant dans les affaires internes-, s'attribuant le statut d'ambassadrice d'une entité illusoire au Pérou, position qu'elle n'occupe pas, pour laquelle elle aurait agi contre l'ordre public et l'ordre interne et contrevenu à toutes les lois d'immigration du pays.
Jusqu'à présent, ni le Front Polisario ni la Rasd ne se sont officiellement prononcés sur ce jugement, ni auparavant sur l'expulsion de leur ambassadrice présumée.