La Turquie a l'intention d'envoyer d'autres mercenaires syriens en Libye
La Turquie a l'intention d'envoyer un lot de mercenaires syriens en Libye dans les prochains jours, a révélé SAHR (Observatoire syrien des droits de l'homme) samedi 5 décembre. Ils affirment que les factions pro-Ankara syriennes ont cessé leurs activités il y a plus de 20 jours après le retour du lot précédent de Libye en Syrie à la mi-novembre.
Il a été confirmé que la Turquie a l'intention de renvoyer des mercenaires en Libye, après en avoir déjà envoyé 18 000 jusqu'à présent.
Recep Tayipp Erdogan a décidé d'intervenir directement dans la guerre civile en Libye en décembre dernier en soutenant le GNA (Gouvernement d'accord national), selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Ils affirment également qu'un total de 10 750 personnes sont revenues après avoir terminé leurs contrats et leurs salaires. Ces derniers vont de 1 500 euros à 4 000 euros pour les blessés et 10 000 pour les familles des personnes tuées au combat.
Ces mercenaires ont inclus jusqu'à 350 enfants mineurs, qui ont été recrutés par le sultan Murad qui a profité de leurs difficultés personnelles. Le nombre de décès s'élèverait à près de 500.
En plus des Syriens, SOHR confirme qu'environ 2 500 Tunisiens - dont beaucoup sont liés à des groupes djihadistes - font partie des mercenaires privés envoyés en Libye par la Turquie.
La Turquie avait auparavant envoyé des combattants en Libye et en Azerbaïdjan. Elle se prépare également à les envoyer au Cachemire pour combattre l'Inde, en même temps qu'au Karabakh, au sud du Kurdistan et au Yémen, selon ANF News. 2.580 soldats syriens ont été envoyés en Azerbaïdjan pour la guerre avec l'Arménie, dont 342 sont revenus en abandonnant tout.
Mardi dernier, l'un des navires turcs a été intercepté par les forces libyennes basées en Méditerranée orientale. "Attaquer les intérêts turcs en Libye aura de graves conséquences, et ces éléments (attaquant les intérêts turcs) seront considérés comme des cibles légitimes", a déclaré le ministère turc des affaires étrangères dans un communiqué. Elle a mis en garde contre d'éventuelles représailles et a soutenu qu'ils devraient être autorisés à poursuivre leur voyage vers l'ouest de la Libye.