L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme a dénoncé le harcèlement des personnes réclamant la libération du citoyen espagnol Mohammed Salem Sueid

L'ASADEDH condamne la "grave répression" des personnes manifestant devant le Secrétariat général du Front Polisario

Campamento de refugiados saharauis en Tinduf, al sur de Argelia - REUTERS/ZOHRA BENSEMR
photo_camera REUTERS/ZOHRA BENSEMR - Camp de réfugiés de Tindouf, dans le sud de l'Algérie

L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH) a publié un communiqué officiel dans lequel elle dénonce la "grave répression" subie par des "manifestants civils sans défense" qui protestaient devant le secrétariat général du Front Polisario pour demander la libération du citoyen espagnol d'origine sahraouie, Mohamed Salem Sueid, militant en faveur de la lutte contre la corruption et la fraude. 

Le communiqué officiel de l'ASADEDH est reproduit ci-dessous : 

De la part de cette association, l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH), nous dénonçons la grave répression subie ce jour par des manifestants civils sans défense qui manifestaient devant le Secrétariat général du Polisario pour exiger la libération du citoyen espagnol d'origine sahraouie, Mohammed Salem Sueid, militant anti-corruption et anti-fraude, arrêté le 6 mai dernier. 

Au cours de cette lâche répression commise par les forces de répression du Polisario, plusieurs personnes ont été blessées, dont la sœur du détenu Jreifina Salem Sueid, et au moins huit personnes ont également été arrêtées, dont le célèbre défenseur des droits de l'homme dans ces camps, El Hossein Sidi Mousa, qui ont été menottées et violemment transférées vers la redoutable prison de Dhebia près de la ville algérienne de Tindouf. 

Il est à noter que cette association a informé le Consulat Général d'Espagne à Oran de la détention du militant espagnol d'origine sahraouie au moment de son arrestation.  

Une fois de plus, par ce communiqué de presse, nous tenons la direction du Polisario et les autorités algériennes pour responsables du sort de nos compatriotes, puisque ces violations des droits de l'homme sont commises sur leur territoire. 

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