Le Maroc arrête trois membres présumés de Daesh
Des membres des forces spéciales du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) marocain, relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont arrêté trois personnes soupçonnées d'appartenir au groupe terroriste djihadiste Daesh.
Les personnes arrêtées, âgées de 18 à 39 ans, auraient été impliquées dans la planification et l'exécution d'attaques terroristes visant à porter atteinte à la sécurité et à l'ordre public de la nation et ont été déférées devant la justice pour complément d'enquête.
Les membres des forces de sécurité marocaines ont arrêté ces suspects dans les villes de Fès et Fnideq et dans la zone rurale d'Oulad Ghanem dans la province d'El Jadida, a rapporté officiellement le BCIJ.
Les agents du BCIJ ont effectué des perquisitions aux domiciles des personnes faisant l'objet de l'enquête et ont saisi des appareils électroniques, des armes blanches et des documents à fort contenu extrémiste, selon les sources.
Selon les sources sécuritaires et les informations rapportées par des médias tels que Le 360, les terroristes présumés suivaient les postulats du groupe terroriste Daesh et avaient déclaré leur allégeance à l'« émir » de cette organisation.
Ils auraient planifié des actions terroristes visant des installations vitales et sensibles sur le territoire marocain et disposaient d'instructions pour la manipulation d'engins explosifs.
Les trois suspects ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête menée par le Bureau central des enquêtes judiciaires sous la supervision du Procureur général des affaires terroristes, afin de démêler tous leurs plans et d'enquêter sur leurs liens éventuels avec des organisations terroristes dans d'autres parties du monde.
Le Maroc et sa lutte contre l'extrémisme
Le Maroc poursuit sa lutte contre l'extrémisme et le terrorisme. Le royaume marocain a mené de nombreuses opérations contre les éléments liés au terrorisme extrémiste sur le territoire marocain et travaille en étroite collaboration avec d'autres pays pour maintenir la sécurité et empêcher la prolifération d'éléments radicaux, en particulier dans la région du nord du Maroc et du Sahel, des zones convulsives où il existe un important vivier pour l'endoctrinement des personnes aux thèses extrémistes et terroristes.
A la pointe de cette lutte contre le terrorisme et pour la sécurité régionale et internationale se trouve Abdellatif Hammouchi, chef de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), qui a mis en œuvre des réformes majeures dans les services de sécurité marocains en suivant les principes d'innovation, de proactivité, de coopération, de partage de l'information et de formation des forces de sécurité nationale, en appliquant un modèle particulier en termes de gouvernance, de méthodologie et d'objectifs afin de moderniser le système de sécurité du pays.
Abdellatif Hammouchi a également renforcé les contacts avec les services de sécurité de nombreux pays importants afin de coordonner la sécurité internationale par le biais d'une planification et d'une coopération étroites. Le chef des services de sécurité marocains a récemment eu des contacts et des réunions au plus haut niveau avec des personnalités telles que William Burns, directeur de l'Agence américaine de renseignement (CIA), le lieutenant général Abdulaziz bin Mohamed al-Howairini, chef du service de sécurité de l'Arabie saoudite, Abdullah bin Mohamed al-Khulaifi, chef du service de sécurité du Qatar, Eugenio Pereiro Blanco, commissaire général à l'information de l'Espagne, et Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale de la France.