Marruecos minimiza los "bombardeos" del Polisario y dice que hay calma en la zona
Le Maroc a déclaré dimanche que la situation au poste frontière de Gueguerat, entre le territoire du Sahara occidental et la Mauritanie est "calme et normale", après que le Front Polisario ait annoncé avoir attaqué l'endroit avec quatre missiles.
L'agence de presse officielle marocaine MAP, citant des "sources autorisées", a ajouté que le trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie, et vers l'Afrique subsaharienne, "n'est interrompu en aucune façon".
La source a affirmé que le calme règne à ce poste frontière et dans l'ensemble du Sahara occidental malgré "le harcèlement sans incident des milices du Polisario".
La note reconnaît que la zone de Guerguerat fait l'objet depuis novembre d'un "harcèlement", sans donner plus de détails sur l'ampleur de ce qui s'est passé hier.
Les sources ont précisé que ce passage est sécurisé par l'armée marocaine depuis novembre dernier, et que depuis lors, les combattants du Polisario commettent des actes de provocation "en réaction désespérée à ce contrôle".
Les sources ont également indiqué que la propagande algérienne et celle du Polisario pro-indépendance tentent de montrer que le Sahara occidental est devenu une "zone de guerre", à travers de fausses nouvelles, des "communiqués de guerre", des télétypes et des rapports quotidiens sur des "affrontements imaginaires".
L'agence officielle du Polisario SPS a rapporté samedi soir que l'armée sahraouie a lancé quatre missiles contre "la violation illégale de Guerguerat" et ses environs. Deux d'entre eux ont touché la région de Lawenia, tandis que les deux autres ont touché la partie nord du poste frontière.
Ce qui s'est passé à Guerguerat, en l'absence de sources d'information indépendantes, semble plus grave que d'autres attaques ou harcèlements du Polisario le long du mur de défense, car c'est la première fois en deux mois que le Maroc a dû répondre aux communiqués militaires du Front, qui a publié jusqu'à hier 72 "rapports de guerre" sans avoir reçu l'attention de Rabat.
La tension politique au Sahara occidental a augmenté ces dernières semaines suite à la décision de l'ancien président américain Donald Trump de reconnaître la souveraineté marocaine sur l'ancienne colonie espagnole en échange de l'établissement de relations entre Rabat et Israël.