Le Parlement andin renforce le soutien international à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

Le président du Parlement andin, Gustavo Pacheco Villar, s'est rendu à Rabat pour rencontrer le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, afin de réaffirmer le soutien de la Communauté andine - composée de la Bolivie, de la Colombie, de l'Équateur, du Pérou et du Chili - à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, conformément au plan d'autonomie du Maroc proposé par le roi du Maroc, Mohammed VI, en 2007. Cette reconnaissance marque un nouveau triomphe international de la nation nord-africaine.
Au cours de la réunion, les deux diplomates ont souligné la nécessité de renforcer les liens entre l'Amérique latine et le Maroc en matière d'intégration régionale et de stabilité internationale. En outre, M. Bourita a souligné que l'adoption de cette position par la Communauté andine reflète les excellentes relations bilatérales entre les deux pôles économiques.

Outre le ministre, d'autres diplomates marocains appartenant à la Chambre des conseillers du Maroc, présents aux réunions, ont souligné que le conflit du Sahara est une tentative de fragmentation sociale de la part du Front Polisario qui repose sur des « mensonges infondés ».
Dans le même ordre d'idées, Pacheco Villar a souligné que le Maroc est un pays clé pour les économies latines en raison de sa position géostratégique et de son lien entre l'Europe et l'Afrique. Il a également mentionné le rôle de ce pays africain en ce qui concerne le droit international et le respect du Maroc dans l'intégration régionale. À leur tour, différents parlementaires qui ont participé au voyage institutionnel à Rabat ont réaffirmé les propos de Villar.
Le président du Parlement andin, ainsi que le vice-président, Óscar Darío Pérez, ont exprimé leur admiration pour les progrès réalisés par le Maroc en matière d'infrastructures, de transition énergétique et de développement économique. Ces progrès ont rapproché le pays nord-africain et en ont fait un partenaire prioritaire de l'Union européenne et des États-Unis.

En outre, Pérez a profité de l'occasion pour faire part aux autorités marocaines du souhait de la Communauté andine de renforcer les liens commerciaux, industriels et culturels bilatéraux.
Cependant, cette reconnaissance de la part de la Communauté andine s'inscrit dans la tendance mondiale à réduire la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par plus de 50 pays qui, depuis quelque temps, ont retiré leur soutien aux forces du Front Polisario, soutenues par l'Algérie.

Cette position diffère de celle du Front Polisario, un groupe qui cherche l'indépendance et souhaite qu'un référendum soit organisé pour le peuple sahraoui. Cependant, cela est compliqué à réaliser en raison de questions telles que le recensement, ce que plusieurs analystes ont mentionné. En outre, le Front Polisario bénéficie de moins de soutien international, à l'exception de l'Algérie, qui est un grand opposant politique du Maroc dans la région du Maghreb.
Ainsi, la Communauté andine rejoint plus de 100 pays qui ont déjà manifesté leur soutien à l'égard du Maroc dans ce différend, parmi lesquels figurent de grandes puissances telles que les États-Unis, Israël, les Émirats arabes unis, l'Allemagne ou l'Espagne elle-même.