« De cara al mundo » : analyse internationale sur Onda Madrid

« De cara al mundo », le programme d'Onda Madrid dirigé et présenté par Javier Fernández Arribas, directeur d'Atalayar, analyse chaque semaine l'actualité internationale.
La crainte d'une confrontation ouverte dans le nord de la Syrie entre la Turquie et les Kurdes grandit. La Turquie rassemble des forces à la frontière avec la Syrie en vue d'une éventuelle offensive contre les milices kurdes. L'implication du président turc Recep Tayyip Erdogan dans la chute de la dictature d'Assad a pour principal objectif l'élimination des groupes armés kurdes dans le nord de la Syrie. Ces groupes ont joué un rôle clé dans la défaite des terroristes de Daesh, mais ils risquent désormais de ne plus avoir le soutien des États-Unis.
Pendant ce temps, la guerre en Ukraine se poursuit. Le président russe Vladimir Poutine fait une longue apparition devant les journalistes dans laquelle il assure qu'il reprendra sa région de Koursk, se vante d'avoir des missiles imparables et admet que l'économie est en surchauffe.
Pendant ce temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky admet devant l'UE que sans les États-Unis, « il est très difficile de maintenir le soutien à l'Ukraine ». Kiev demande des « garanties de sécurité », tandis que les dirigeants européens cherchent des moyens d'augmenter l'aide face à l'arrivée de Donald Trump et à une hypothétique ouverture des négociations avec la Russie.
En revanche, la politique étrangère du Maroc a marqué plusieurs points ces dernières heures. Avec la France, en obtenant la libération de quatre agents de renseignement français détenus au Burkina Faso depuis un an. De son côté, la ville marocaine de Bouznika, devenue le symbole de la médiation marocaine, continue d'accueillir les discussions interlibyennes dans un cadre privilégié. Par ailleurs, en Amérique latine, le parlement paraguayen a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara : avec le rôle décisif d'Amir Ohana, président de la Knesset israélienne, tandis que le Chili soutient une solution politique dans le cadre de l'initiative marocaine d'autonomie de 2007.
Dans un autre domaine, Dominique Pelicot a été condamné à la peine maximale : 20 ans de prison pour avoir violé, drogué et filmé sa femme. Les 50 autres prévenus accusés d'avoir agressé Gisèle Pelicot ont également été condamnés, la grande majorité d'entre eux pour viol aggravé, mais à des peines inférieures aux réquisitions de l'accusation.
La journaliste et correspondante María Senovilla et l'expert analyste international Lucas Martín interviendront dans l'émission « De cara al mundo » pour fournir les indices les plus pertinents.
Comme chaque jour, le débat sera animé par les contributeurs habituels d'Atalayar, Claudia Luna, journaliste et écrivain mexicaine, et Pedro González, journaliste et fondateur d'Euronews, sous la coordination de Javier Fernández Arribas ; ils parleront de la chute du régime de Bachar Al-Assad en Syrie et de la persécution des Kurdes, de la guerre en Ukraine, de la condamnation de Pelicot en France et des succès diplomatiques du Maroc.
« De cara al mundo », vendredi 20 décembre de 22h05 à 23h.