Le ministère de la santé a démenti les différentes informations que plusieurs journaux numériques ont publiées ces derniers jours sur la réouverture des frontières.

Las fronteras marroquíes seguirán cerradas

AP/MOSA’AB ELSHAMY - Le ministère de la Santé du Royaume du Maroc a dû démentir certaines informations dans un communiqué, car plusieurs journaux et portails d'information parlent depuis quelques jours de la possible réouverture de toutes les frontières.

Le ministère de la Santé du Royaume du Maroc a dû démentir certaines informations dans un communiqué, car plusieurs journaux et portails d'information parlent depuis quelques jours de la possible réouverture de toutes les frontières. Ces médias ont notamment indiqué que le Comité Scientifique et Technique, chargé de gérer le coronavirus et les mesures et restrictions imposées par le virus, n'avait pas renouvelé son mandat et que les frontières aériennes et maritimes seraient rouvertes à partir du 13 décembre. Tout reviendrait à la normale à la seule exception que les frontières aériennes avec les régions du sud de l'Afrique resteraient en vigueur car c'est là que naît la nouvelle variante Omicron du COVID-19.

De son côté, le ministère, en raison de l'afflux de ces informations, a dû démentir les faits dans un communiqué diffusé par l'agence de presse officielle marocaine MAP News. Le département gouvernemental affirme que ces rapports sont complètement faux et mensongers, car aucune directive n'a été émise ni par les comités en charge de cette gestion, ni par le gouvernement du pays alaouite. 

Le communiqué explique également que le Comité se réunit chaque semaine pour évaluer la situation de la pandémie, tant dans le pays lui-même qu'au niveau international, et affirme que pour l'instant les marches resteront fermées jusqu'à ce que la situation se calme et se normalise.

Dans le même document, le département a également appelé ses citoyens à continuer à respecter les mesures et à assurer leur sécurité et celle des autres. "La résurgence de l'épidémie reste possible, notamment avec l'émergence du nouveau variant Omicron", a ajouté le Comité scientifique et technique de COVID-19. 

Le Maroc a décidé de suspendre les vols et les liaisons maritimes avec l'étranger à la fin du mois de novembre dernier, en raison de la progression de l'émergence d'une nouvelle souche du coronavirus, la variante Omicron. Le comité interministériel chargé d'assurer les mesures de prévention des voyages à l'étranger dans le pays du Maghreb a pris cette décision immédiatement pour assurer la santé des Marocains. "Les réalisations du Maroc dans la lutte contre la pandémie doivent être préservées et la santé de ses citoyens doit être protégée", a déclaré la délégation. Cette décision, risquée mais bien motivée, a attiré des touristes du monde entier, tout en laissant les citoyens marocains hors des frontières du Royaume, ce qui suscite des remous. On a également rappelé l'importance de la vaccination pour tous les habitants.

Cette règle devait à l'origine durer 15 jours, mais la propagation mondiale d'Omicron et l'augmentation rapide des cas sont en place jusqu'à nouvel ordre. Cette variante a une fois de plus frappé l'un des secteurs les plus durement touchés dans le monde, et donc au Maroc. Le tourisme, qui se remettait progressivement des effets de la pandémie, des restrictions et des confinements, subit à nouveau un nouveau revers qui entraînera d'énormes pertes économiques. 

Selon les dernières données recueillies par le gouvernement, le pays du Maghreb compte actuellement près d'un million de cas confirmés du coronavirus, le nombre de malades augmentant chaque jour. Cependant, aucun décès dû au virus n'a été enregistré au cours des derniers jours. Au cours des 14 derniers jours, le taux d'infection à coronavirus dans la population est de 4,52 %. Depuis le début de la pandémie, le pays a enregistré 14 788 décès dus au virus. L'inquiétude est donc grande de voir Omicron affecter la sécurité de ses citoyens. 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà qualifié cette nouvelle variante de dangereuse et a également averti que sa transmission pourrait entraîner un risque accru de réinfection, les vaccins étant peu résistants.