Une initiative promue par les Émirats arabes unis

L'ONU proclame le 4 février Journée internationale de la fraternité humaine

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L'Assemblée générale des Nations unies a accepté la proposition présentée par le Bahreïn, l'Egypte, l'Arabie saoudite, le Burkina Faso, l'Egypte, les Emirats arabes unis, la Guinée équatoriale, le Maroc et le Venezuela de désigner le 4 février comme Journée internationale de la fraternité humaine. Il a été approuvé sans vote et cette date sera prise en compte chaque année à partir de 2021.

Les États membres, certaines organisations internationales, les organisations des Nations unies et la société civile peuvent prendre cette date comme ils le souhaitent. L'intention de cette journée est de promouvoir la paix, le développement durable et de mobiliser les efforts de la communauté internationale. L'objectif est la tolérance, l'inclusion, la compréhension et la solidarité.

"Ces dernières années, le monde a connu une augmentation spectaculaire de la violence, des discours de haine, de la xénophobie, du fanatisme et d'autres formes de discrimination. Face à ces menaces transnationales, nous devons soutenir les initiatives qui favorisent la solidarité et l'unité entre les peuples dans un esprit de "fraternité humaine"", a déclaré Lana Nusseibeh, ambassadeur et représentant permanent des Émirats arabes unis auprès des Nations unies.

La résolution reconnaît que la date a été motivée par la rencontre de Sa Sainteté le Pape François et du Grand Imam d'Al-Azhar, Ahmad al-Tayyib, le 4 février 2019 à Abou Dhabi. Cette réunion a abouti à la signature du "Document de la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble".

Selon le juge Mohamed Abdelsalam, secrétaire général du HCHF, il s'agit d'un exemple de réalisation du Haut Comité de la Fraternité et servira à donner une plus grande reconnaissance au "Document de la Fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble".

Cette approbation se veut une solution à la préoccupation concernant l'augmentation des actes qui incitent à la haine religieuse et vont à l'encontre de la tolérance et du respect de la diversité. La résolution de l'ONU inclut également parmi ses préoccupations la crise du Covid-19 qui met en évidence la nécessité d'une réponse mondiale à la pandémie.

La résolution souligne l'importance de l'éducation et de la sensibilisation aux différentes cultures et religions, dans le respect de ceux qui les pratiquent.

À la fin du débat, Rudiger von Wechmar, le représentant de l'Allemagne au nom de l'ensemble de l'Union européenne, a exprimé son soutien à la proposition. Il a souligné que l'augmentation exagérée des journées internationales n'était pas bonne.