Marruecos desarrolla la educación privada nacional

Le Conseil de la concurrence a révélé dans un rapport les chiffres sur les différents types d'enseignement qui existent dans le pays alaouite. Les représentants du Conseil ont perçu l'importance de l'enseignement privé dans la nation, ils ont donc recensé les données dans lesquelles il se trouve.
Tout d'abord, les centres dans lesquels est dispensé l'enseignement privé ont atteint un chiffre d'affaires d'environ 2 milliards de dirhams en 2018, selon le média Rue20. Il existe un total de 6 283 établissements d'enseignement privé au Maroc, dont 6 299 font partie du système national approuvé par le gouvernement, et 54 sont de type étranger ; 32 de ces établissements ont un mode d'étude suivant la méthode enseignée en France, 11 dans lesquels l'espagnol est utilisé, 5 avec le modèle américain, 4 avec le modèle britannique et deux dans lesquels le mode d'éducation belge est enseigné. Ces types d'écoles accueillent au total plus d'un million d'élèves, pour la plupart dans les systèmes nationaux, et 37 000 d'entre eux dans les écoles modèles étrangères, qui sont situées dans le Royaume même.
Ce rapport met également en évidence les lieux de concentration de ces lieux, qui se trouvent principalement dans les régions de Casablanca-Sabat, Rabat-Salé-Kenitra et Fès-Meknes, représentant 60% du système éducatif. Dans cette structure, le rapport indique que 104 533 personnes travaillent en tant qu'employés, dont 54 557 sont des enseignants, 32 447 sont en charge de postes de transport, de sécurité et de nettoyage, et 17 529 travaillent au sein de l'éducation dans les domaines de l'administration et de la supervision.
Le Maroc reste attaché à l'éducation et à son développement, et a signé un accord avec la France pour renforcer le domaine de l'éducation. Le ministre marocain de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, et le ministre français de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, Jean-Michel Blanquer, se sont rencontrés lors de la 41e session de la Conférence générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, qui a souligné l'importance d'améliorer le niveau d'éducation.
Selon les déclarations du ministre marocain à l'agence de presse MAP, Benmoussa a déclaré que "la coopération a été convenue sur une série de sujets liés à la qualité dans les écoles". "Ce sont des sujets liés à la dimension pédagogique, à la formation des enseignants, à l'évaluation et à la maîtrise des apprentissages et des savoirs fondamentaux aux différents niveaux scolaires", a-t-il précisé. Selon Benmoussa, l'objectif est "de pouvoir créer et définir toutes les actions correctives qui permettront d'améliorer les résultats et d'accompagner les élèves dans leur progression vers la maîtrise de ces fondamentaux".
Lors de cette rencontre à Paris, les deux ministres ont partagé l'idée que la pandémie de COVID-19 avait eu un impact important sur les étudiants, car les moyens nécessaires n'étaient pas disponibles à l'époque, et auraient pu affecter leur apprentissage. Les deux responsables de leurs gouvernements respectifs ont souligné la nécessité de réduire ces impacts pour l'avenir.
Lors de la conférence, organisée par l'UNESCO, Benmoussa a prononcé un discours dans lequel il a salué les efforts du nouveau gouvernement du pays maghrébin pour faire face au coronavirus et la manière dont ses conséquences ont été endiguées, notamment dans le domaine de l'éducation.