Le Maroc veut résoudre le problème des plastiques dans les mers

Atalayar a pu s'entretenir à Dakhla, au Maroc, avec Guy Rousset, président du comité d'organisation du Congrès international des plus belles baies du monde 2025 au Canada
Guy Rousset, presidente del Comité de Organización del Congreso Internacional de las Bahías Más Bellas del Mundo de 2025 - PHOTO/ATALAYAR
Guy Rousset, Président du Comité d'organisation du Congrès international des plus belles baies du monde 2025 - PHOTO/ATALAYAR

L'enclave marocaine de Dakhla a accueilli la 18e édition du Congrès international des plus belles baies du monde pour mettre en valeur les baies des différents pays participant à l'événement. 

La protection de l'environnement a été un thème très important du congrès et Atalayar a pu s'entretenir avec Guy Rousset, président du comité d'organisation du congrès international des plus belles baies du monde 2025, qui aura lieu au Canada. 

Que pouvons-nous attendre du Canada l'année prochaine et sur quoi travaillez-vous ? 

Nous travaillons, comme le Maroc, sur des choses traditionnelles et culturelles.  

Le programme portera sur les premières nations qui sont venues au Canada et qui sont également venues en Amérique du Sud. Nous travaillons avec eux sur la programmation pour permettre aux gens de découvrir notre culture, qui est une culture européenne et ancestrale.  

Que pensez-vous du Congrès de Dakhla, êtes-vous satisfaits du travail accompli ?  

Oui, nous sommes très satisfaits. Rien n'est parfait, mais c'était une bonne expérience des gens traditionnels, des danses traditionnelles, de la culture traditionnelle, de la nourriture traditionnelle, et le pays est incroyable, avec le soleil et la mer, tout est beau.  

Quelles sont les conclusions et les travaux du Congrès ? Quels sont les points principaux pour vous ?  

Le point principal est que le peuple marocain et les habitants de Dakhla, de la baie de Dakhla, savent qu'il y a un problème avec les plastiques dans les mers, que nous voyons tous les jours, mais ils veulent le résoudre, et ce que nous avons fait pour nettoyer une plage avec des enfants, de jeunes écoliers, est pour nous un bon exemple de ce que le Maroc devrait faire.  

Le Maroc le fait et nous en sommes très fiers.  

Je pense que ce type d'association est très utile pour que les gens sachent quelle est la réalité et quel est le travail que nous devons faire pour la préserver. 

Oui, l'association a été créée en 1979 dans le but de réconcilier le tourisme et la biodiversité et de préserver toute cette biodiversité grâce au tourisme.  

La façon dont les Marocains prennent au sérieux le problème des plastiques est donc pour nous une très bonne façon de procéder, et ils sont sur la bonne voie.  

Que dites-vous aux Espagnols ou à l'administration espagnole ? Parce que nous avons de nombreux kilomètres de côte, mais seulement deux baies dans l'association, que proposez-vous pour inviter plus de baies espagnoles à rejoindre l'association ? 

Vous savez que le pays voisin, la France, compte neuf baies dans notre association. Il s'agit donc simplement de croire que chaque baie et chaque personne qui s'y trouve a un impact important sur l'écotourisme. Nous aidons donc les gens à atteindre des objectifs ensemble, à échanger des expériences, des expériences scientifiques, des expériences culturelles, des expériences sur la façon de nettoyer, d'être une meilleure personne, de préserver la Terre, qui est actuellement en proie à de graves problèmes.  

Congreso Internacional de las Bahías Más Bellas del Mundo - PHOTO/ATALAYAR/GEMA LÓPEZ
Congrès international des plus belles baies du monde - PHOTO/ATALAYAR/GEMA LÓPEZ

C'est comme un mode de vie avec l'environnement et le changement climatique. 

Oui, c'est un mode de vie, et dès que nous abordons le problème avec les enfants, en leur montrant le problème, en leur montrant comment résoudre le problème, en leur demandant ce qu'ils pensent du problème, et ce sera le cas pour tous les membres qui veulent appartenir à notre association, la façon dont nous pensons.  

C'est une bonne expérience que l'association, la biodiversité et les questions climatiques soient au-dessus des questions politiques, parce que vous savez qu'ici le Sahara est en conflit, mais je pense que l'association est au-dessus des questions politiques. 

Oui, oui, il est clair que nous sommes un partenariat apolitique, nous avons une baie d'Israël et des baies de pays musulmans, et ils travaillent ensemble maintenant.  

La baie d'Eilat n'est pas venue à ce Congrès parce qu'il y a une guerre, une guerre très triste, et donc elle n'est pas venue, mais nous sommes sur la politique, et nous essayons d'avoir un moyen d'être conscient du monde, de ce qui est le vrai danger pour l'humanité.  

Enfin, que pouvez-vous dire à l'administration espagnole, locale ou régionale, pour qu'elle rejoigne l'association ?  

Croyez en votre côte, vous avez un beau pays avec de belles baies ; croyez en elle, croyez en les gens qui y vivent, et venez à notre association pour échanger.  

Nous sommes ici pour échanger, pour être ici chaque année, pour nous rencontrer chaque année, pour savoir comment résoudre ce problème, une année plutôt qu'une autre, et pour échanger des scientifiques, des touristes et des scientifiques, des universités, des entreprises techniques.