Tout est prêt en Libye pour accueillir le prince héritier

Dans le contexte des transformations majeures qui ont lieu dans le pays, les préparatifs en vue de l'annonce d'un accord national global et les appels lancés par des partis politiques influents en faveur de l'adoption de la Constitution de 1951, qui a établi le Royaume-Uni de Libye en même temps que l'État libyen, s'inscrivent dans le cadre de ces transformations.
Depuis 2017, le siège du président est devenu le siège du bureau présidentiel, qui est devenu le siège de la fonction présidentielle, y compris les activités officielles dirigées par Fayez Al-Sarraj et la réunion du président et des étrangers.
Les médias italiens ont rapporté que le prince Senussi pourrait se rendre dans la capitale, Tripoli, pour marquer le 13e anniversaire du soulèvement du 17 février. L'Agence Nova a rapporté de sources libyennes que des efforts sont en cours pour faciliter le retour de l'émir dans le pays nord-africain pour commémorer l'anniversaire de la révolution libyenne de 2011.

Les autorités régionales de l'Est semblent s'intéresser à cette question et ne semblent pas s'opposer au retour d'une monarchie constitutionnelle et aux garanties constitutionnelles de 1951 qui accordent de larges pouvoirs aux organes autonomes régionaux.
À l'occasion de la fête de l'indépendance de la Libye, Al-Senussi a souligné la nécessité de retrouver l'unité du pays après des années de tensions et de conflits. À cette fin, il a proposé un retour à la constitution indépendante de 1951, qui exprime l'identité nationale et qui, selon lui, "concrétiserait le désir collectif d'une monarchie constitutionnelle démocratique".

En mai dernier, le prince héritier a déclaré que lorsque la situation en Libye se stabilisera, que l'État de droit et le retour à une monarchie constitutionnelle seront normalisés, la Libye continuera à jouer un rôle positif en fonction de ses intérêts, de ses capacités et des circonstances.
Les observateurs estiment que le retour du prince héritier à Tripoli sera le point de départ d'un mouvement interne qui s'exposera aux développements politiques, sociaux et culturels dans les différentes parties du pays et présentera un projet basé sur le principe du retour à la division historique du pays en trois régions, la garantie des libertés publiques et privées, la séparation des pouvoirs et le recours aux urnes, ainsi que la création de gouvernements régionaux et nationaux.