Le Maroc, chef de file de la Coupe du monde 2030, dévoile le logo du tournoi
Le Maroc a décidé de prendre en main la scène médiatique de la Coupe du monde 2030 qui se déroulera aux côtés de l'Espagne et du Portugal. Alors que le pays portugais ne veut pas être sous les feux de la rampe et se contente de ses deux sites, l'Espagne connaît une paralysie institutionnelle inquiétante qui a permis au pays nord-africain de s'intéresser de beaucoup plus près à tout ce qui entoure le grand événement footballistique qui aura lieu dans sept ans.
Pedro Rocha est toujours à la tête de la RFEF et tout porte à croire qu'il a l'intention de se présenter à la présidence lors des élections qui auront lieu au premier semestre 2024. Pour l'instant, il a déjà reçu le salaire de 600 000 euros de Luis Rubiales, ce qui a agacé certaines autorités régionales qui font valoir que Rocha est le président d'un comité de gestion et qu'il a un mandat provisoire.
La position ferme du Maroc
Dans ce contexte, le Maroc poursuit sans relâche sa candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2030, qu'il attend depuis longtemps après six refus de la FIFA d'organiser le tournoi en 1994, 1998, 2006, 2010, 2018 et 2026. C'est le grand moment et il est accompagné d'un groupe de joueurs qui ont été proclamés quart de finalistes mondiaux au Qatar en l'absence des lionceaux de l'Atlas qui sont sur le point de faire leurs débuts avec l'équipe de Regragui.
La situation est tellement dominante que même le logo de la Coupe du monde a fait l'objet d'une fuite dans les médias du Desk. Il reprend les couleurs des drapeaux des trois pays hôtes (rouge, vert et jaune) sur lesquels est dessiné un 30, rempli d'un ballon de football et du slogan "Yalla Vamos 2030".
En arabe, "Yalla" signifie "Vamos", un terme qui s'écrit de la même manière en espagnol et en portugais. De plus, il reprend les noms des trois nations par ordre alphabétique en anglais, la langue de la FIFA, mais place le Maroc en premier dans cet ordre. Une fois que la FIFA aura approuvé le modèle, tout dépendra des rapports que les trois pays devront présenter au dernier trimestre 2024, où seront répartis les sites, les groupes, les éliminatoires et la grande finale.
L'arrivée de Macron
L'acteur inattendu sur la route de 2030 est Emmanuel Macron, président de la France, qui a décidé de prendre parti pour le Maroc. Macron a déjà contacté les autorités de la FIFA pour exprimer son intérêt pour la tenue de la finale le 14 juillet 2030 à Casablanca, et que c'est dans ce stade majestueux que se jouera la finale.
Cela complique la tâche du nouveau Santiago Bernabéu, qui sera inauguré en 2024, pour accueillir sa deuxième finale de Coupe du monde après celle de 1982. En fait, Macron a utilisé cet argument avec Infantino pour convaincre la capitale marocaine, même si ce sera le rapport final pour 2024 dans lequel les trois pays décideront des lieux pour toute la phase à élimination directe.
Le Maroc a franchi une étape importante sur la voie de la Coupe du monde 2030. Il reste maintenant des mois de diplomatie entre le Maroc et l'Espagne pour parvenir à une répartition équitable des villes et des stades qui accueilleront le grand événement du football mondial.