Solidarité : Marque Maroc (MM)
Félicitations à l'Espagne, au Portugal et au Maroc pour la Coupe du Monde 2030.
Le Royaume du Maroc fait ce que seuls les grands peuvent faire. Il sait faire face avec efficacité et efficience à tous les défis. Sa résilience manifeste, tant géopolitique que géoéconomique, en fait une puissance mondiale à part entière.
Plus de 350 journalistes internationaux issus de plus de 90 médias du monde entier ont témoigné des effets de la tragédie sismique, ainsi que de l'immense solidarité des Marocains. Une capacité distinctive qui s'ajoute à la marque Maroc (MM).
En effet, le Maroc vient de donner au monde un cours magistral sur la gestion de la catastrophe naturelle inattendue qu'a été le tremblement de terre du 8 septembre 2023. C'est comparable à la gestion tout aussi magnifique de la pandémie du 21ème siècle, celle du COVID-19. Mais aussi une leçon d'humanité et de solidarité donnée par le roi Mohammed VI et par les Marocains de Tanger à Lagüera, ainsi que par les Marocains résidant à l'étranger (MRE) des quatre coins du monde.
Toutes les provinces du pays et leurs capitales, avec leurs villes, villages et coutumes les plus reculées, ainsi que des associations nationales et internationales et de multiples groupes sur les réseaux sociaux avaient appelé et organisé des collectes urgentes par camions, fourgons et camionnettes de denrées alimentaires, vêtements, tentes, matelas et couvertures, ainsi que des dons de sang massifs pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Et dès la première minute.
Les démonstrations de solidarité réalisées de manière individuelle et improvisée ont également été très frappantes. On a vu des gens arriver sur les lieux de la catastrophe avec leur propre voiture chargée de denrées alimentaires (eau, pain et conserves) qu'ils déchargeaient sur les bâts des chevaux, des mules et des ânes au pied des montagnes pour négocier la route difficile vers les survivants au sommet des collines jonchées de décombres.
Des organismes nationaux tels que la Fondation Mohammed V pour la solidarité et les unités spécialisées des FAR, l'UME et les pompiers espagnols, ainsi que d'autres institutions internationales telles que la Croix-Rouge espagnole et belge et Médecins sans frontières (MSF), s'étaient mobilisés, main dans la main. Les uns pour le sauvetage, les autres pour collecter des fonds pour les provinces sinistrées, Marrakech, Al-Haouz, Chichaoua, Taroudant, Azilal et Ouarzazate.
Sur instruction du roi Mohammed VI, le programme de reconstruction des zones dévastées et de leurs près de 4,5 millions d'habitants a reçu le feu vert pour un budget de 120 milliards de Dhs, soit un peu plus de 11 milliards d'euros. Il s'agit d'une enveloppe financière colossale qui sera investie au cours des cinq prochaines années. Il s'agit d'un programme ambitieux et multidimensionnel qui vise à faire de la région une zone prospère dotée des meilleurs équipements possibles, ainsi qu'à reloger les sinistrés, reconstruire les logements et les infrastructures nécessaires.
Grâce à la contribution de l'État, la solidarité nationale à travers le Fonds 126 créé à cet effet et auquel les grandes entreprises cotées en bourse, les PME et les citoyens en général n'ont pas cessé de contribuer. A cela s'ajoute le 1,3 milliard de dollars approuvé par le FMI pour aider le Royaume à faire face aux défis liés aux catastrophes naturelles.
En effet, les premières aides financières directes aux victimes sont déjà en cours, et les enquêtes ont déjà commencé. L'Agence pour la promotion et le développement du Haut Atlas (APDAA), nouvellement créée, s'est chargée de cette tâche, en partant d'un bilan dévastateur : plus de 163 communes touchées, 2.930 maisons de douane et quelque 60.000 bâtiments endommagés, dont 32% ont été dévastés et le reste partiellement détruits.
Surtout, la reconstruction permettra de réduire le déficit social dont souffre cette région et surtout ses zones montagneuses. Elle mettra fin à son isolement, facilitera les communications terrestres et rétablira l'équilibre territorial et social. Elle favorisera l'activité économique, l'emploi et l'esprit d'entreprise de ses habitants et encouragera les initiatives locales dans tous les domaines. Il s'agirait d'une renaissance prospère de régions autrefois oubliées, qui serait très probablement un exemple et un modèle pour les autres régions du Grand Atlas.
Par conséquent, la durabilité du programme de reconstruction dépendra de l'intégration technique et sociale des communautés touchées. L'objectif sera de créer des infrastructures futuristes pour minimiser les dégâts surnaturels. La nouvelle architecture devra être cohérente avec la nature du lieu, ses couleurs et ses odeurs. Le deuxième critère, social et non moins important, préconise la participation directe de la population touchée. L'implication des aborigènes permettrait de préserver leur patrimoine matériel et immatériel, de promouvoir et de planifier leurs initiatives futures.
Le respect de leur architecture, des rites et rituels de leurs communautés, de leur contexte culturel et, en somme, de leurs particularités, créera de la richesse et renforcera l'enracinement de leurs terres et de leur identité particulière et, en général, enrichira la diversité culturelle de tout le Royaume.
Il s'agit donc d'un projet de reconstruction possible, réaliste et réalisable. Et la renaissance, tel un phénix, des provinces dévastées, au cours des prochaines années, sera un succès garanti par le roi Mohammed VI lui-même et par l'immense solidarité du peuple marocain.
Une solidarité qui a toujours fait partie des traditions fondamentales du peuple marocain. En cas de difficulté, le peuple marocain se lève en bloc. Parce que ses racines sont profondément ancrées dans sa longue histoire et son attachement à la couronne au fil des siècles. C'est ce qui lui confère un caractère et une personnalité particulière, la "Marque Maroc" (MM). C'est aussi ce qui lui permet de relever tous les défis, aussi incroyables soient-ils. C'est la caractéristique fondamentale du Royaume du Maroc et des Marocains, c'est leur façon d'être et de faire.