Virus 2021

Atalayar_Coronavirus (19)

La nouvelle année approche avec un souffle d'espoir de vaincre la pandémie mondiale et avec de nombreuses illusions de mettre fin à la désastreuse année 2020. Toutefois, sans vouloir être sinistre, nous devons prendre en considération certains aspects qui seront essentiels et à prendre en compte pour l'année prochaine.

Tout d'abord, nous devons souligner que le vaccin (quel qu'il soit) n'est pas la fin mais le début de l'éradication du COVID-19, c'est-à-dire que nous avons commencé la vaccination en 2021 mais on estime que ce n'est qu'en décembre que nous atteindrons la soi-disant (je n'aime pas) immunité collective. Cela signifie que pendant 12 mois, nous serons obligés de maintenir les mêmes mesures de sécurité, de distance, d'hygiène, de masques et de réduction de notre vie sociale.

Deuxièmement, le processus de vaccination (pour être efficace) doit se dérouler de manière symétrique dans le monde entier. Il ne suffirait pas que nous soyons vaccinés à 100% en Occident si en Afrique ou en Amérique latine le vaccin n'atteint pas les mêmes pourcentages. Le virus continuerait à se déplacer, faisant muter les souches, provoquant de nouvelles infections et une augmentation des infections, et ce serait comme une spirale continue qu'il serait difficile d'arrêter.

Enfin, il reste à déterminer si les effets des vaccins dureront un an et si nous devrons donc être revaccinés en 2022. Cela implique des recherches précises de la part des entreprises pharmaceutiques et une vigilance extrême à l'égard de la nouvelle souche britannique et des autres qui apparaîtront au fil du temps.

Il existe un désir commun dans la population mondiale de gagner la bataille contre ce tueur, mais nous ne devons pas négliger les mesures de protection de base car la période jusqu'à l'immunisation complète est encore trop longue. 

Il appartient aux gouvernements occidentaux de faire un effort complémentaire de solidarité, pour que les vaccins atteignent tous les pays du monde avec les garanties nécessaires pour être efficaces. Il est temps d'exiger la libération des brevets par les entreprises pharmaceutiques, car il ne s'agit pas ici de gagner de l'argent mais de libérer l'humanité d'une pandémie mortelle. Il est nécessaire d'éliminer à la racine toute trace de corruption qui pourrait survenir lors de la distribution et de l'inoculation du vaccin. Il est temps d'appliquer des mesures supplémentaires afin de continuer à utiliser la clé de la transmission mondiale, de moins se déplacer, de moins voyager, de moins sortir, tout cela pour moins pleurer.

Avec 90 millions d'infections signalées (estimées à plus de 100 millions) et près de 2 millions de décès signalés (estimés à plus de 2,5 millions), nous ne pouvons pas nous permettre d'entrer dans une troisième, quatrième ou cinquième vague d'infections qui serait dévastatrice au cours du premier semestre 2021. C'est pourquoi nous ne devons pas baisser la garde et nous devons exiger que nos dirigeants se fixent comme premier objectif de sauver des vies, de cesser de faire du profit politique, il n'est pas temps maintenant. 

Dans tous les coins de la planète, nous devons être attentifs à leur façon d'assumer leurs responsabilités et ne pas les laisser oser jouer avec notre vie.

Francisco Pineda Zamorano. Expert en relations et coopération internationales