Le cuivre, à des niveaux proches du record, est stimulé par son utilisation dans les énergies renouvelables

Après avoir atteint un prix record en février dernier, le prix du cuivre a subi des corrections pour poursuivre sa course à la hausse, quoique plus volatile, sur le marché des métaux de Londres. Elle a doublé sa valeur sur le marché boursier susmentionné depuis mars 2020, lorsque, comme tous les actifs, elle a été touchée par la pandémie. Il se situe désormais à plus de 9000 dollars la tonne, attendant à court terme l'évolution de la politique économique de la Chine et aussi les stimuli approuvés par l'actuel Président des Etats-Unis, Joe Biden.

Le métal rouge a été et reste l'un des thermomètres de la situation de l'économie mondiale en raison de ses applications industrielles et de construction. Par conséquent, il est également une cible évidente pour les fonds et autres investisseurs, ce qui est maintenant rendu responsable de la forte réduction des stocks due à des mouvements spéculatifs à la disposition des clients finaux.

Pendant ce temps, la production reste à des niveaux élevés, bien que les experts soulignent que les réserves futures pourraient être rares en raison également de l'évolution de la demande. Elle est due, en grande partie, à l'augmentation de la demande liée à la reprise de l'économie. C'est désormais le premier facteur, mais derrière l'évolution du métal rouge, meilleur conducteur d'électricité, un avenir qui s'annonce prometteur. Les contrats à terme sur le cuivre sur le marché de Londres pour une livraison à trois mois sont au-dessus de 9 500 dollars la tonne, se rapprochant du record historique de 10 000 dollars.

Le nouvel élan vient de l'utilisation du cuivre dans les énergies renouvelables. Le prix atteindra des sommets dans les douze prochains mois en raison de la forte demande qui accompagne l'élan des énergies renouvelables, note-t-on chez le courtier en métaux chinois Maike Group,

La Chine, qui est le principal consommateur du métal rouge, axe désormais son développement énergétique sur des centrales renouvelables qui nécessitent du cuivre et d'autres métaux de base, lesquels sont également destinés à la fabrication de voitures électriques, ajoute-t-on chez le courtier.