Indra présente à Tolède des technologies visant à doter l'armée des capacités de combat numériques les plus avancées

Indra présentera certaines des technologies que les armées les plus avancées du monde adoptent pour intervenir dans des conflits de plus en plus complexes et pour contrer les menaces émergentes lors du Foro Ejército Empresa 2024 qui se tiendra les 2 et 3 octobre à Tolède.
L'un des principaux axes de cette numérisation consiste à doter les véhicules blindés de plus d'intelligence. Indra participera à la démonstration opérationnelle qui aura lieu dans le cadre du Foro Ejercito Empresa sur le terrain d'essai de Los Alijares pour montrer les avantages de son système de mission Maestre, qui gère les capteurs et les systèmes du 8x8 Dragon et présente les informations à l'équipage.
Le directeur commercial des systèmes terrestres, Miguel Rodríguez Mora, explique que « le soutien du ministère de la Défense au développement de cette technologie a permis à Indra d'entrer dans le noyau industriel des grands programmes européens de R&D tels que FAMOUS I et II ou MARTE, qui définissent comment seront les plates-formes terrestres du futur et comment elles faciliteront les opérations multi-domaines ».
L'entreprise présente également son nouvel émulateur de système de mission Maestre, qui reproduit synthétiquement le comportement et l'environnement opérationnel du véhicule pour faire évoluer le système.
Elle dévoilera également son système de vision à 360° (L-SAS), qui intègre l'intelligence artificielle pour analyser en temps réel les images collectées par les caméras d'aide à la conduite (gamme visible, nocturne et infrarouge) et détecter les menaces, signaler les mesures de protection possibles et les lignes d'action.
Intégration et coordination accrues
Les drones et les nouveaux types de munitions constituent l'une des plus grandes menaces auxquelles les véhicules blindés doivent faire face aujourd'hui. L'entreprise a mis au point un radar avancé à faible encombrement, qui est installé sur les véhicules et qui est capable de détecter, d'identifier, de suivre et de déterminer le moment de l'impact des projectiles afin de déclencher les contre-mesures appropriées. Il s'agit d'un radar 3D avancé en bande S, à semi-conducteurs, à balayage électronique (AESA), qui offre une vitesse de balayage accrue en facilitant le contrôle du faisceau sans qu'il soit nécessaire de déplacer l'antenne.
La société dévoilera également les dernières améliorations apportées à son système de commandement et de contrôle de la défense aérienne (COAAAS Plus), qui est capable d'intégrer de multiples capteurs et systèmes d'armes et incorpore des protocoles d'interopérabilité conformes aux normes de l'OTAN. Elle présentera également sa famille de radars AESA MTR, qui s'intègrent à son système de commandement et de contrôle de la défense aérienne (COAAAS Plus) et au système de lancement de roquettes à haute mobilité (SILAM) de l'armée espagnole.
Le contrôle du spectre électromagnétique est également essentiel pour opérer dans n'importe quel scénario moderne. Indra présente à ce forum son système de commandement et de contrôle Landef, conçu pour être déployé sur le terrain et gérer de multiples capteurs et brouilleurs (systèmes d'émission de brouillage) afin d'aveugler les radars de l'adversaire et de bloquer ses communications. Antonio Hernández Bejarano, directeur du développement commercial de la gestion du combat électronique chez Indra, explique que « le système est préparé pour offrir une intégration efficace de la guerre électronique dans les opérations multi-domaines ».
Dans le domaine de la formation, Indra et l'armée espagnole ont été les premiers au monde à mettre en œuvre des systèmes de simulation interopérables : ils ont connecté les hélicoptères de l'Académie d'aviation de l'armée espagnole (ACAVIET), ce qui permet aux pilotes de différentes bases et de différents modèles d'aéronefs de s'entraîner ensemble.
Enfin, l'entreprise joue un rôle moteur et favorise le développement en Espagne de la discipline de l'analyse opérationnelle. Cette discipline, qui combine les connaissances militaires, technologiques et scientifiques, permet de reproduire des centaines de fois des situations de combat en laboratoire afin d'optimiser la conception des systèmes et d'augmenter leur efficacité, fournissant ainsi au ministère de la défense des preuves scientifiques et des données pour prendre les meilleures décisions.