Indra progresse dans le programme de renouvellement du réseau de radars de trafic aérien en Allemagne

Après avoir validé sa conception avec le DFS 
Indra
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Indra a franchi la première étape de l'un des grands programmes de trafic aérien sur lesquels elle travaille, après avoir finalisé avec le fournisseur allemand de services de navigation aérienne DFS la conception du futur réseau de radars qui servira à contrôler le trafic aérien dans tout le pays. Il s'agit d'un projet ambitieux qui prévoit la rénovation de 23 systèmes de surveillance répartis sur l'ensemble du territoire, ce qui permettra de gérer davantage de vols de manière plus fluide et plus respectueuse de l'environnement.  

Indra a validé avec DFS l'architecture et les caractéristiques des différents radars à mettre en œuvre, prouvant qu'ils sont conformes aux exigences établies, et a également respecté les délais serrés fixés pour ce programme de grande envergure, que l'entreprise a obtenu pour plus de 100 millions d'euros et qui s'étendra sur treize ans. 

Au total, Indra équipera 19 sites de radars Mode S primaires et secondaires, qui fonctionneront en combinaison, et installera des radars de soutien secondaires sur 4 autres sites. Ces systèmes intègrent des technologies numériques plus avancées, telles que des émetteurs en nitrure de gallium (GaN) plus efficaces et un traitement entièrement numérique des signaux, ainsi que des algorithmes de suivi multicapteurs non linéaires qui fourniront une image plus précise des mouvements aériens.  

Miriam Hernández, responsable du projet chez Indra, explique que ces systèmes sont « capables de fonctionner dans des environnements présentant de fortes interférences causées par la pluie, la neige ou un terrain escarpé, et d'atténuer les réflexions causées par les éoliennes et les panneaux solaires ».  

Les systèmes seront également en avance en intégrant les dernières normes établies par Eurocontrol (réglementation EMS 4.0) pour les radars Mode S, qui sont les plus efficaces et les plus agiles pour identifier les aéronefs. Ils seront également intégrés au contrôleur de grappe développé par DFS, qui évite les émissions électromagnétiques inutiles.  

Pour superviser le bon fonctionnement de l'ensemble du réseau, Indra déploiera son système de contrôle et de surveillance dans le cloud, qui utilisera le big data et l'intelligence artificielle pour faciliter la maintenance prédictive des radars. 

Miriam Hernández affirme que « ce sera sans aucun doute le réseau de surveillance du trafic aérien le plus avancé d'Europe et un projet de référence mondiale, qui portera les normes de sécurité et d'efficacité à de nouveaux niveaux de qualité » et ajoute que « le degré d'engagement et le niveau de collaboration entre les professionnels des deux entreprises s'avèrent essentiels pour progresser à un bon rythme et permettent à Indra de faire évoluer ses systèmes et de les doter de fonctionnalités plus avancées ».  

Ce projet s'ajoute à une série de contrats de trafic aérien qui placent Indra à l'avant-garde du secteur. L'entreprise déploie actuellement son système de trafic aérien iTEC dans huit pays, couvrant au total plus de 27 000 kilomètres carrés de ciel. Elle modernise également le gestionnaire de réseau intégré (iNM) avec lequel Eurocontrol facilite la coordination des vols dans toute l'Europe. C'est aussi l'entreprise qui pèse le plus lourd dans l'initiative Sesar, qui construit le ciel numérique européen. Sa technologie assure actuellement la sécurité de plus de 85 % des passagers du monde qui montent chaque jour à bord d'un avion.