Marruecos introduce nuevas medidas para mejorar la situación del sector del transporte

Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, vient d'annoncer que de nouvelles mesures seront introduites dans le secteur du transport, suite aux récentes grèves où plusieurs associations ont protesté contre la hausse du prix de l'essence. Abdeljalil souligne que ces mesures sont le résultat de plus de dix réunions, au cours desquelles les hauts fonctionnaires du ministère et les principales associations de transport du pays se sont rencontrés et se sont mis d'accord sur plusieurs points.
Le gouvernement marocain, pour sa part, a fait état des accords qui ont été signés avec les associations d'employeurs. Tout d'abord, le ministre a déclaré lors d'une conférence de presse que son ministère allouera 250 millions de dirhams à la destruction et au renouvellement du parc automobile du pays. Il a également annoncé le don de 100 millions de dirhams pour la formation de chauffeurs professionnels, et un autre de ses points était de simplifier et de faciliter le processus d'enregistrement des véhicules.
À cette fin, Abdeljalil a confirmé que les usagers et les conducteurs novices pourront utiliser les services fournis par Barid Ban et Barid Cash pour l'émission de nouvelles plaques d'immatriculation. Cette mesure sera mise en œuvre d'ici la fin du mois de mars, même si le ministre a rappelé que le transfert de propriété des véhicules peut également être réalisé dans ces entités, mais d'ici la fin de l'année.

Ce seront les mesures les plus importantes à mettre en œuvre, bien que d'autres questions liées au secteur aient également été abordées lors des réunions. Selon le communiqué du ministère, une numérisation du secteur est prévue, notamment en matière de dépôt de plaintes et de recours liés aux infractions. Les personnes condamnées à une amende pourraient ainsi éviter de se déplacer jusqu'aux points autorisés et utiliser une méthode télématique plus simple et plus rapide pour payer leurs dettes.
Un autre point a été de discuter de la faisabilité de la généralisation de la sécurité sociale pour les chauffeurs professionnels, tout en précisant que cette règle sera mise en œuvre ultérieurement, lorsqu'elle sera étudiée et réalisable.
Ces actions font suite à la récente grève dans le secteur, qui a eu un impact national considérable et a duré 72 heures. Cet événement est dû à la récente hausse du prix de l'essence, qui pose de graves problèmes dans le monde entier, car de nombreuses personnes ne peuvent plus se permettre de faire le plein à des prix exorbitants.

Mohamed Mouttaki, membre de l'Union nationale démocratique du secteur des taxis, souligne qu'à l'heure actuelle, le remplissage du réservoir coûte plus de 11 dirhams par litre. Cela signifie à son tour une augmentation des prix et un sacrifice supplémentaire pour les conducteurs qui doivent étaler 30 dirhams de dépenses quotidiennes. "Nous ne pouvons pas supporter cette augmentation par nous-mêmes", commente le chauffeur de taxi.
Le problème est présent depuis un certain temps déjà et les principales associations du secteur dans le Royaume ont déjà demandé que des solutions soient proposées face à cette augmentation des prix. À la mi-février, l'Association marocaine du transport et de la logistique (ATML) a demandé une augmentation de 20 % des tarifs de transport pour compenser la hausse des prix, afin que les travailleurs ne perdent pas d'argent. La crise est si grave que beaucoup ont déjà déclaré faillite, incapables de faire face à la situation.

Malgré cela, le gouvernement marocain n'a pas été en mesure de résoudre ce problème car il ne vient pas directement de lui, et les syndicats ont exprimé leur mécontentement à l'égard du gouvernement. Les experts soulignent que cette augmentation est la conséquence directe du conflit entre la Russie et l'Ukraine, et de la hausse de l'inflation due à l'apparition du coronavirus. La Russie est l'un des principaux pays possédant le plus de pétrole et de carburant au monde. Le blocus économique qui lui est imposé pour mettre fin à la guerre conduit donc à ce type de situation.
La hausse des prix de l'essence se produit également dans d'autres pays du monde, de sorte que la situation est vécue dans tous les endroits qui dépendent également du pétrole et du gaz russes.