Sánchez Galán, réélu président d'Iberdrola, prévoit des bénéfices records pour 2025

L'assemblée générale des actionnaires d'Iberdrola a réélu hier Ignacio Sánchez Galán à la présidence de l'entreprise et a ratifié la nomination d'Armando Martínez au poste de PDG, avec une moyenne de 98 % de soutien pour tous les points à l'ordre du jour, rapporte Europa Press.
Dans son discours, Galán a défendu le plan stratégique de l'entreprise, qui prévoit que les bénéfices records dépasseront "largement" les 5 000 millions d'euros d'ici 2025, soit 25 % de plus que cette année, et que les dividendes augmenteront en fonction des résultats. Il en va de même pour le recrutement de personnel pour cette année-là, qui devrait atteindre 12 000 nouveaux employés.
En outre, il a assuré que le plan stratégique 2023-2025, présenté en novembre, représente un "pas de géant" et permettra à l'entreprise d'accélérer son engagement d'investissement record de 47 000 millions d'euros pour cette période.
À cet égard, le président réélu a estimé que la demande mondiale d'électricité pourrait doubler au cours des 20 prochaines années, ce qui nécessitera des investissements de plus de 25 milliards d'euros, "consolidant" le secteur de l'électricité en tant qu'agent "clé" de l'activité économique et de la création d'emplois.
D'autre part, Galán a défendu l'engagement d'Iberdrola envers le Pays basque et a envoyé un message de tranquillité, car l'entreprise va continuer à travailler sur le territoire.
"Vous pouvez être sûrs que cette entreprise s'est engagée sur ce territoire depuis 120 ans et qu'elle le fera encore pendant au moins 120 ans. Soyez donc assurés que nous allons continuer ici", a confirmé M. Galán.
Il a également assuré que la contribution à l'économie basque représente environ 2,5 % du PIB basque, avec environ 2 700 millions d'euros sous forme d'investissements, d'achats et de contributions fiscales.
Les déclarations de Galán sur la permanence de l'entreprise au Pays basque interviennent après que l'assemblée des actionnaires de Ferrovial a approuvé sa délocalisation de l'Espagne vers les Pays-Bas, une décision qui a suscité une controverse avec le gouvernement espagnol.