Una empresa israelí obtiene derechos exclusivos de exploración de petróleo y gas en aguas del Sáhara Occidental

L'Office National des Hydrocarbures et des Mines du Maroc (ONHYM) a signé un accord avec la société Ratio Gibraltar, filiale de la compagnie pétrolière israélienne Ratio Petroleum. Grâce à cet accord, Ratio Petroleum a obtenu une licence exclusive pour explorer le pétrole et le gaz au large de Dakhla, une ville située au Sahara occidental. La société israélienne effectuera des recherches et des études géologiques, géophysiques et géochimiques dans la région, comme le rapporte Energía News, un portail d'information israélien spécialisé dans ce domaine.
Ratio Petroleum détiendra 100 % des droits d'exploration pétrolière et gazière dans une zone de 109 000 kilomètres carrés. Grâce à sa filiale, Ratio Gibraltrar, elle pourra rechercher des hydrocarbures dans des eaux peu profondes et profondes jusqu'à 3 000 mètres. L'accord entre l'institution marocaine et la société israélienne sera en vigueur pour une période de huit ans, prolongeable jusqu'à deux années supplémentaires si des ressources naturelles sont découvertes.

Si du pétrole ou du gaz est découvert, le Maroc recevra 7 % des hydrocarbures découverts à plus de 200 mètres sous l'eau, avec une production de plus de 500 000 tonnes, et 3,5 % du gaz naturel pour une production de plus de 500 000 mètres cubes, conformément aux lois nationales.
Le groupe Ratio Petroleum possède 15% du plus grand champ d'exploration d'Israël. Elle développe également des projets au Guyana, au Suriname et aux Philippines, selon le média marocain Le360.

"Le Maroc a une longue histoire d'exploration des hydrocarbures le long de la côte océanique, mais par rapport à la vaste zone économique des eaux marocaines, il s'agit encore d'une activité préliminaire", a déclaré la société israélienne, comme le rapporte El Español.
"Il existe un certain nombre de bassins sédimentaires présentant un potentiel de systèmes pétroliers actifs le long des côtes de l'océan Atlantique. Les provinces géologiques 1 sont divisées par un vaste bassin salin qui se trouve principalement au nord des îles Canaries", a ajouté

Depuis la décision de Rabat, en décembre 2020, de reprendre ses relations diplomatiques avec Jérusalem, les liens entre les deux pays se sont intensifiés dans plusieurs domaines, comme la cybersécurité et la défense. En juillet, le général Mostafa Rabii, directeur de la direction de la cybersécurité du ministère marocain de la défense nationale, a signé un accord avec son homologue israélien pour collaborer dans le domaine de la cybersécurité. En outre, les deux pays ont récemment convenu de produire des drones kamikazes.

À cet égard, le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, et le ministre des finances, Avigdor Lieberman, devraient se rendre prochainement dans le royaume. Comme le rapporte le Jerusalem Post, Gantz signera des accords de coopération en matière de défense, notamment des projets visant à développer une industrie marocaine de l'armement.
Outre la défense, il existe d'autres secteurs dans lesquels le Maroc et Israël progresseront, "comme, par exemple, les technologies. Un domaine très important pour l'économie marocaine", a déclaré à EFE Lior Haiat, porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères. Plusieurs compagnies aériennes israéliennes ont également lancé des lignes régulières vers les aéroports marocains.

Les relations diplomatiques, en revanche, sont excellentes. Nasser Bourita entretient des contacts étroits avec son partenaire hébreu, Yair Lapid. Les deux ministres ont convenu, entre autres, d'ouvrir officiellement des ambassades dans chaque capitale. Israël a déjà annoncé son représentant dans le pays du Maghreb, le diplomate David Govrin. Le Maroc, pour sa part, n'a pas encore choisi son ambassadeur en Israël
Dans le secteur de l'énergie, il convient de mentionner la réunion virtuelle qui s'est tenue au début de cette année entre Aziz Rabbah, ancien ministre marocain de l'énergie, des mines et de l'environnement, et ses homologues israélien, soudanais, bahreïni, émirati, égyptien et américain. Au cours de la vidéoconférence, ils ont discuté de la recherche et du développement énergétique.

Rabat développe également des projets dans ce domaine avec d'autres pays, dont le Royaume-Uni. La société britannique Xlinks a récemment annoncé la construction d'un complexe solaire et éolien dans le sud du Maroc.