Blinken se rendra en Arabie saoudite et en Égypte pour discuter de la trêve à Gaza

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra cette semaine en Arabie saoudite et en Égypte pour discuter avec leurs dirigeants des négociations en vue d'un cessez-le-feu entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas à Gaza, a déclaré mardi son porte-parole.
Le secrétaire d'État rencontrera des représentants saoudiens à Djeddah mercredi et sera au Caire jeudi pour des entretiens avec des responsables égyptiens, a déclaré son porte-parole, Matthew Miller, depuis les Philippines.
Il s'agit du sixième voyage de Blinken au Moyen-Orient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre.
Le secrétaire d'État abordera "les efforts visant à obtenir un accord de cessez-le-feu immédiat qui garantisse la libération de tous les otages restants, l'intensification des efforts internationaux visant à accroître l'aide humanitaire à Gaza et la coordination post-conflit à Gaza", a déclaré Miller dans un communiqué.
Blinken abordera également la question de la conception "d'une voie politique pour le peuple palestinien avec des garanties de sécurité pour Israël et une architecture pour une paix et une sécurité durables dans la région", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie américaine se trouve aux Philippines dans le cadre d'une brève tournée en Asie visant à renforcer les relations entre Washington et les principaux pays de la région face à la montée en puissance de la Chine.
Le nouveau voyage de Blinken au Moyen-Orient fait suite à certains signes de progrès dans les pourparlers de trêve entre Israël et le Hamas.
Les États-Unis font également pression sur leur allié israélien pour qu'il évite une opération d'envergure dans la ville de Rafah, située à l'extrémité sud de Gaza, à la frontière avec l'Égypte, où s'entassent 1,5 million de personnes, selon les Nations unies.
Une incursion à Rafah ferait encore plus de victimes civiles et "aggraverait la situation humanitaire déjà désastreuse, renforcerait l'anarchie à Gaza et isolerait encore plus Israël" sur la scène internationale, a averti Washington.