COBESA, el comité belga para apoyar la soberanía marroquí en el Sáhara Occidental

La question marocaine du Sahara occidental a pris de l'importance ces derniers mois. Plusieurs pays ont déjà accepté le plan marocain pour le territoire et de plus en plus de pays s'y rallient, comme l'Espagne, qui a récemment décidé de soutenir l'idée d'autonomie du pays alaouite pour le territoire. Mais dans d'autres cas, d'autres nations n'ont pas encore manifesté leur soutien à la souveraineté sur la région, et des associations se forment pour faire pression sur les gouvernements afin qu'ils prennent une décision.
La Belgique ne s'est pas prononcée en faveur d'une solution marocaine au conflit. Face à ce constat, plusieurs personnalités belges de différents horizons, dont des hommes politiques, des universitaires, des directeurs et des parlementaires, se sont regroupées et ont créé une organisation appelée COBESA (Comité Belge d'Appui à l'Autonome de la Région du Sahara). L'association comprend également des représentants de la communauté marocaine de Belgique et quelques diplomates du royaume alaouite.
Les représentants ont convoqué la presse belge, européenne et internationale au Brussels Europe Press Club pour officialiser ce comité. Pour eux, l'importance de cette organisation est de faire pression sur le gouvernement national pour qu'il prenne une décision et impose une solution pacifique qui conduira à la paix sur le territoire et au niveau international. En outre, ils ont confirmé que cette initiative suit le plan du processus présenté par l'ONU, en respectant le droit international et en respectant à tout moment les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité.
L'objectif principal est de sensibiliser le public à tous les niveaux politiques, économiques et sociaux possibles. Ce faisant, ils veulent obtenir un soutien massif à l'autonomie marocaine sur le territoire. Par ailleurs, constatant que sur la scène internationale de plus en plus de nations se rallient à la cause marocaine, ils estiment qu'il est de l'intérêt vital de la Belgique d'élever la solution du débat.
"C'est fondamental si nous voulons enfin avancer vers une solution pacifique pour permettre aux habitants du Sahara de vivre en paix, en leur garantissant une réelle autonomie de fonctionnement comme le propose le Maroc", a commenté Hugues Bayet, député fédéral de la nation et président de COBESA.
Le député affirme en outre que le conflit doit être résolu une fois pour toutes et qu'il ne peut être laissé plus longtemps sans solution. Il a également souligné que ce n'est pas une coïncidence si les États-Unis, la France, l'Allemagne et l'Espagne ont décidé de prendre position.

D'autre part, Patrick Saerens, avocat et professeur de droit international dans le pays et membre du COBESA, a exhorté les autorités belges à prendre position. Il a fait valoir que l'avis de la Belgique est très important pour le Maroc, car les deux pays sont liés par des liens historiques et politiques.
"Sans prétendre trouver une solution définitive, nous travaillerons au sein de COBESA pour que les autorités belges rejoignent la dynamique européenne créée autour du plan d'autonomie proposé par le Maroc", a ajouté l'avocat.
D'autres membres de cette commission ont pris la parole pour demander une solution claire de la part de leur pays. Tous les partenaires s'accordent à dire que la Belgique ne peut rester indifférente à cette question et que la neutralité doit être abandonnée.
"Ce qui nous motive dans cette commission, c'est la volonté de sortir de l'impasse afin de parvenir à une solution de paix durable, basée sur la proposition d'autonomie marocaine", a commenté l'avocat belge Yohan Benizri.
Mohamed Ameur, représentant de la nation nord-africaine en Belgique et au Luxembourg, est également membre du COBESA et a assisté à la conférence de presse. Il a rappelé que les résolutions du Conseil de sécurité depuis la présentation de la proposition du Maroc en 2007 ont rendu le plan sérieux, crédible et réaliste.
"Avec la présentation de cette initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, le Maroc s'engage dans une dynamique positive et constructive pour sortir de l'"impasse" actuelle et aller vers une solution politique de compromis", a ajouté l'ambassadeur.