La Commission politique permanente du MSP demande à l'envoyé de l'ONU de l'inclure dans le processus politique pour le Sahara occidental
La Commission politique permanente (CPP) du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP) a demandé à Staffan de Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies (ONU) pour le Sahara occidental, d'inclure l'entité dans le processus politique en cours pour la résolution du différend sahraoui.
La Commission politique permanente du Mouvement sahraoui pour la paix s'est réunie dans l'après-midi du samedi 6 avril 2025, sous la présidence de son premier secrétaire, Hach Ahmed Bericalla.
Outre les membres de la CPP, les coordinateurs de Laâyoune, Dakhla et Mauritanie ainsi que le responsable des relations internationales du MSP étaient également présents.
La plus haute instance politique du MSP a évalué les travaux et les résultats de la IIIe Conférence internationale pour le dialogue et la paix, organisée le 27 février dernier à Las Palmas de Gran Canaria (Espagne), en soulignant à l'unanimité le succès de la rencontre et en mettant l'accent sur l'importance de la présence internationale et de la nombreuse délégation des notables tribaux. La présence de ces derniers a été mise en valeur pour consolider la légitimité du MSP en tant qu'organisation la plus représentative de l'opinion sahraouie à l'heure actuelle.
La CPP du MSP a également présenté des propositions de travail et d'activités pour l'année en cours, soulignant la nécessité d'accompagner le processus mené par les Nations unies en vue de trouver une solution politique au conflit du Sahara occidental.
À la veille du rapport que le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental présentera au Conseil de sécurité la semaine prochaine, l'organe directeur suprême du MSP a de nouveau exhorté Staffan de Mistura à inclure le Mouvement sahraoui pour la paix dans le processus politique en tant qu'acteur clé pour sortir du cercle vicieux dans lequel la mission de maintien de la paix est installée au Sahara occidental depuis trois décennies.
