González Laya défend la « solution des deux États » devant les ambassadeurs arabes

La ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a tenu hier un déjeuner de travail avec les représentants du Conseil des ambassadeurs arabes à Madrid, à qui elle a fait part de sa vision de la « politique étrangère de l'Espagne envers la Méditerranée et le monde arabe ».
Lors de la réunion, qui s'est tenue au siège du ministère au Palacio de Viana à Madrid, la cheffe de la diplomatie espagnole a rappelé que « l'avenir de la Méditerranée, et en particulier de sa rive sud, affecte directement la sécurité et la stabilité de l'Espagne et de l'UE ».
De même, selon le ministère, González Laya a assuré que le Gouvernement espagnol continuera à promouvoir « les opportunités que la région offre », en contribuant « au progrès démocratique et au renforcement des institutions » et en travaillant « à la recherche d'une solution politique aux conflits anciens et nouveaux et au renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme ».
González Laya a souligné que la « diplomatie économique » sera l'un des thèmes centraux de son département et, à cet égard, elle a insisté sur le fait que la relation avec la rive sud de la Méditerranée revêt une importance particulière pour l'Espagne, avec « des défis clés tels que l'intégration et la promotion des relations économiques, y compris les investissements, et le commerce avec le monde arabe ».
En ce qui concerne le processus de paix au Proche-Orient, la ministre a averti qu'il est « urgent » que les Palestiniens et les Israéliens négocient directement un accord qui tienne compte de leurs aspirations respectives et qui bénéficie du soutien de la communauté internationale, et a assuré que « l'Espagne est prête à continuer à travailler à la résolution du conflit, à la lumière de notre engagement en faveur de la solution des deux États, des résolutions des Nations Unies et des paramètres juridiques acceptés au niveau international ».
Arancha González Laya a également abordé la question de la migration, « un phénomène structurel qui nécessite une gestion globale et intégrée comprenant des réponses tant pour les flux irréguliers que pour la migration régulière ». Selon la ministre des Affaires étrangères, « l'Espagne a obtenu d'excellents résultats grâce à sa collaboration active avec le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie ».