Iran : une année d'exécutions et de crimes sans précédent

Entre mars 2024 et mars 2025, 1 153 exécutions ont eu lieu en République islamique
Ejecuciones en Irán - PHOTO/ARCHIVO
Exécutions en Iran - PHOTO/FILE

Au cours de l'année iranienne 1403 (mars 2024 - mars 2025), 1 153 exécutions ont été menées dans 94 prisons, soit une augmentation de 42 % par rapport à l'année 1402 (mars 2023 - mars 2024). 

961 de ces exécutions (83 %) ont été effectuées pendant le mandat du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian. 

Parmi les victimes, on compte 38 femmes et 7 délinquants juvéniles, et 7 exécutions ont été effectuées en public avec une extrême brutalité. 

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que, depuis 45 ans, la dictature religieuse au pouvoir en Iran s'est fondée sur la torture et les exécutions internes, tout en exportant la guerre et le terrorisme à l'étranger. Aujourd'hui, après avoir subi des revers irréparables dans la région et face à la menace croissante de soulèvements et de renversement, le régime a intensifié ses exécutions et massacres brutaux. 

Elle a appelé le peuple iranien, en particulier les jeunes, à se soulever contre ces exécutions et à soutenir activement le mouvement « Stop aux exécutions ». 

Mme Radjavi a souligné que l'inaction contre le « parrain des exécutions, du terrorisme et du bellicisme » constitue non seulement une trahison des droits humains fondamentaux, mais aussi une grave menace pour la paix régionale et internationale. 

Elle a exhorté la communauté internationale à subordonner tout accord avec le régime à la cessation de la torture et des exécutions, à saisir le Conseil de sécurité des Nations unies du bilan de l'Iran en matière de droits de l'homme et à traduire Ali Khamenei et d'autres dirigeants du régime en justice pour crimes contre l'humanité et génocide, comme l'a demandé le rapporteur spécial des Nations unies dans son rapport de juillet 2024.