Benyaich a joué un rôle clé dans la résolution de la crise politique entre les deux pays voisins et dans la relance de leurs relations

L'ambassadrice du Maroc, Karima Banyaich, reste en Espagne

PHOTO/FILE - Karima Benyaich
PHOTO/FILE - Karima Benyaich

Karima Benyaich restera ambassadrice du Royaume du Maroc en Espagne, réfutant ainsi certaines rumeurs qui parlaient de la fin de son travail diplomatique à Madrid, où elle a été un acteur clé dans la résolution de la crise politique entre les deux pays voisins. 

Une crise qui a pris fin avec la lettre envoyée par le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, au roi du Maroc, Mohammed VI, dans laquelle il reconnaît que la proposition marocaine d'une large autonomie pour le Sahara sous souveraineté marocaine est "la solution la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible".

Le Conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI a approuvé jeudi une série de nominations de hauts responsables, dont de nouveaux ambassadeurs à Paris, marquant une nouvelle étape dans les relations entre les deux gouvernements, Washington et Pékin, ainsi que trois conventions multilatérales avec le Conseil de l'Europe sur la lutte contre la corruption.  

PHOTO/ATALAYAR/GUILLERMO LÓPEZ - Karima Benyaich
PHOTO/ATALAYAR/GUILLERMO LÓPEZ - Karima Benyaich

Le Conseil a également approuvé des changements dans les représentants du Roi dans les régions, connus sous le nom de walis, et plusieurs gouverneurs dans des régions concernées telles que Tanger, Casablanca et Marrakech, entre autres.

Les nominations de nouveaux ambassadeurs dans des postes de première ligne comme la France, les États-Unis et la Chine représentent un renouvellement remarquable qui vise à donner un nouvel élan à la politique étrangère menée par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, qui a apporté de si bons fruits aux intérêts marocains sur le Sahara sur la scène internationale, et la confirmation dans son poste en Espagne pour un nouveau mandat de Karima Benyaich, qui est arrivée à Madrid en 2018 en tant que première femme à occuper ce poste dans l'histoire de la diplomatie marocaine.

Karima Benyaich a confirmé à Atalayar son maintien en tant qu'ambassadrice du Maroc en Espagne et a déclaré que "c'est un honneur de continuer à travailler en Espagne en consolidant davantage les relations entre les deux pays, ce qui est très important pour les deux parties".

PHOTO/CASA REAL MARRUECOS - Mohamed VI
PHOTO/MAISON ROYALE MAROC - Mohammed VI

Sur proposition du chef du gouvernement et à l'initiative du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, le roi Mohammed VI a également nommé de nouveaux ambassadeurs dans d'autres pays. Ahmed Tazi a été nommé ambassadeur du Royaume aux Emirats Arabes Unis, Fouad Akhrif au Royaume Hachémite de Jordanie et Mohamed Ait Ouali à la République Arabe d'Egypte.

La sélection de la journaliste audiovisuelle Samira Sitaïl comme nouvelle ambassadrice en France marque une nouvelle étape dans les relations entre les deux gouvernements, l'ambassade du Maroc à Paris étant restée vacante depuis la décision royale du 19 janvier de mettre fin au mandat de son ambassadeur, Mohamed Benchaaboun. 

La nomination de la journaliste franco-marocaine et directrice de l'information de la chaîne nationale marocaine 2M, Samira Sitaïl, en tant que nouvelle ambassadrice du Royaume du Maroc en France marquera une nouvelle étape dans le redressement et la reprise des relations bilatérales entre les deux pays après une crise qui a fortement affecté les liens politiques et économiques entre les deux voisins.

PHOTO/FILE - Emmanuel Macron y Mohamed VI
PHOTO/FILE - Emmanuel Macron et Mohammed VI

Les nouvelles nominations ont également concerné l'ambassade du Maroc aux États-Unis, où le poste d'ambassadeur a été attribué à Youssef Amrani, diplomate et homme politique marocain, chargé de mission au cabinet royal depuis le 11 octobre 2013, et ancien consul général du Maroc à Barcelone.

Pour l'ambassade du Maroc en Chine, le choix s'est porté sur Abdelkader El Ansari.

Conformément à ses engagements internationaux, le Maroc a adopté, lors de la séance du Conseil des ministres du jeudi 19 octobre, trois conventions multilatérales, dont deux s'inscrivent dans le cadre de l'adhésion progressive du Maroc aux mécanismes juridiques du Conseil de l'Europe ouverts aux États non membres. Il s'agit de la Convention civile sur la corruption et de la Convention pénale sur la corruption.

Il convient de mentionner que les commentaires et réserves nécessaires seront présentés ultérieurement à cet égard en ce qui concerne les règles qui sont en contradiction avec la législation nationale.

Quant à la troisième convention, il s'agit d'un protocole adopté par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) en vue d'élargir la composition du Conseil de l'Organisation et de son Comité de navigation aérienne.