L'armée israélienne libère 4 otages de Gaza

Noa Argamani, Shlomi Ziv, Almog Meir et Andrey Kozlov ont été libérés par l'armée israélienne après 8 mois de captivité dans la bande de Gaza
Una mujer cuelga flores sobre un muro con retratos de israelíes cautivos de Hamás en Gaza el 12 de febrero de 2024 en el centro de Jerusalén - PHOTO/AHMAD GHARABLI/AFP
Una mujer cuelga flores sobre un muro con retratos de israelíes cautivos de Hamás en Gaza el 12 de febrero de 2024 en el centro de Jerusalén - PHOTO/AHMAD GHARABLI/AFP

Les forces de défense israéliennes ont réussi à libérer quatre otages détenus depuis le 7 octobre dans le cadre de la plus grande opération de ce type depuis le début de la guerre.

Noa Argamani (26 ans), Shlomi Ziv (40 ans), Almog Meir (21 ans) et Andrey Kozlov (27 ans) avaient été enlevés par le Hamas lors de l'attaque du festival de musique Nova, l'un des plus grands massacres commis par le groupe terroriste ce jour-là. Pour ce seul festival, on estime que plus de 300 personnes ont été tuées et 40 prises en otage.

L'opération de sauvetage s'est déroulée en plein jour dans la ville de Nuseirat, à Gaza, et a impliqué des officiers de l'unité d'élite antiterroriste Yamam de la police et des membres du Shin Bet, qui ont simultanément perquisitionné deux bâtiments du Hamas dans la ville, située au centre de Gaza.

Selon un communiqué des FDI, des centaines de soldats ont participé à l'opération, précisant que les otages ont été secourus par les forces spéciales alors qu'ils étaient « sous le feu ». Un officier de Yamam, Arnon Zamora, a été grièvement blessé au cours de l'opération et est décédé plus tard dans un hôpital israélien.

Au cours de l'opération terrestre, d'importantes frappes aériennes ont également été menées dans la région contre des cibles du Hamas et en soutien aux troupes au sol. Les autorités sanitaires de Gaza, contrôlée par le groupe terroriste, ont indiqué qu'au moins 50 Palestiniens avaient été tués, sans préciser combien d'entre eux étaient des combattants.

Les otages secourus, qui étaient retenus en captivité à Gaza depuis huit mois, étaient en bon état, selon les premières évaluations médicales. Les quatre otages ont été transportés par hélicoptère de l'enclave palestinienne vers des hôpitaux israéliens pour un examen plus approfondi.

Nuseirat est l'une des rares zones de Gaza où les troupes terrestres n'ont pas encore opéré pendant l'offensive israélienne contre le Hamas. Le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l'opération de sauvetage était en cours depuis « de nombreuses semaines », avec « des renseignements de qualité et une planification opérationnelle complexe ». 

Il s'agit de la troisième opération réussie de ce type depuis le 7 octobre. La première a été le sauvetage du soldat Ori Megidish à la fin du mois d'octobre. Début décembre, les FDI ont tenté de sauver un autre otage, mais celui-ci a été tué. Puis, en février, les otages Fernando Marman, 61 ans, et Louis Har, 70 ans, ont été secourus à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Comme le fait remarquer le Times of Israel, tous les otages secourus par les FDI à Gaza, y compris les quatre derniers, l'ont été dans des bâtiments et non dans des tunnels.

Parmi les quatre personnes secourues figure Noa Argamani, qui avait été enlevée par plusieurs hommes à moto entre le festival et Gaza, comme le montre une vidéo datant de ce matin-là. Cette jeune femme de 27 ans est ensuite apparue dans des vidéos de propagande du Hamas. 

Le cas d'Argamani a particulièrement choqué la société israélienne, car sa mère, atteinte d'un cancer, a demandé à plusieurs reprises sa libération afin de pouvoir la voir au moins une dernière fois. 

Après ce dernier sauvetage, on estime que quelque 116 otages se trouvent encore à Gaza, même s'ils ne sont pas tous en vie.