L'ASADEDH répond à Manuel Ollé après avoir présenté le "non cas de Brahim Ghali" aux Canaries

Le président de l'Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l'Homme (ASADEDH), Ramdan Mesaud Larbi, répond à l'avocat espagnol Manuel Ollé après avoir présenté à Gran Canaria le "non cas de Brahim Ghali" lors d'une conférence à laquelle ont participé des membres du Front Polisario.
La déclaration officielle de l'ASADEDH est reproduite ci-dessous :
En réponse à la conférence qui s'est tenue hier à Las Palmas de Gran Canaria sous le titre "le non cas de Ghali" je voudrais, au nom de l'Association Sahraouie de Défense des Droits de l'Homme (ASADEDH), nuancer les déclarations de l'avocat du Polisario M. Manuel Ollé :
1- La plainte déposée par cette association date de 2007 alors que M. Brahim Ghali n'était pas encore secrétaire général du Polisario. A cette époque, le secrétaire général était Mohamed Abdelaziz (RIP) et il ne faisait pas partie des prévenus car aucune victime ne l'a lié aux violations des droits de l'homme commises dans les camps entre 1974 et 1991, contrairement à M. Ghali.
2- Informer que notre procès, qui est celui dont je peux parler, est toujours devant la Cour suprême qui n'a pas encore statué.
3- Ce que M. Ollé a omis lors de sa conférence, c'est que suite à cette plainte, le Front Polisario a reconnu le 12 octobre 2022 les graves violations des droits de l'homme commises dans les camps et sa volonté d'indemniser les victimes et les familles des disparus dans les prisons du Polisario.
Ramdan Mesaud Larbi, Président de l'ASADEDH