Marruecos y los Emiratos Árabes Unidos se asocian para estimular la educación superior

Après plus de 72 heures de discussions, suite à des échanges sur les enjeux mondiaux et les stratégies pour y faire face, les administrations marocaine et émiratie ont convenu de signer des accords de partenariat et de coopération pour la promotion, la croissance et le développement efficace de l'enseignement supérieur. L'accord a été signé par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, et le ministre émirati de l'Éducation, Ahmad Belhoul al-Falasi, et vise à élargir les domaines de coopération et de coordination, ainsi qu'à ouvrir de nouvelles perspectives aux étudiants pour poursuivre leurs études dans les deux pays.
S'adressant à la MAP, Abdellatif Miraoui a souligné que les progrès à réaliser avec le paraphe des accords avec les EAU sont "substantiels et innovants dans le domaine de l'intelligence artificielle, grâce aux prémisses préétablies par le Roi Mohammed VI". Il a ajouté que, selon la direction générale, l'Université Mohammed VI s'emploie à former l'esprit des étudiants et non seulement à leur fournir des informations, mais aussi à employer des méthodes d'enseignement et d'apprentissage fondées sur l'importance de la maîtrise des langues. Pour un meilleur développement de ces politiques, les ministres des deux pays ont échangé leurs expériences afin de connaître les principales raisons du succès des centres éducatifs.

Le forum international de trois jours a réuni plus de vingt chefs d'État, plus de 250 ministres et près de 10 000 fonctionnaires, des dirigeants d'organisations et d'entreprises internationales, des leaders d'opinion, des experts mondiaux et des hommes d'affaires de premier plan. Parmi les principaux absents figurait Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies (ONU). Par le biais d'une vidéoconférence, il a mis en avant la coopération internationale pour faire face aux défis d'aujourd'hui : "Les conflits sont à leur paroxysme, la pauvreté et la faim augmentent, les divisions se creusent et l'urgence climatique continue de s'aggraver".
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom, a insisté sur le fait que les leçons de la pandémie peuvent être extrapolées à de nombreux problèmes actuels. "Malheureusement, ce ne sera pas la dernière pandémie, ni la dernière urgence sanitaire majeure. D'autres menaces, comme le changement climatique, continueront à augmenter en fréquence et en intensité. Nous devons à ceux que nous avons perdus et à ceux qui viendront après nous de tirer les leçons et d'apporter les changements qui s'imposent pour que le monde reste plus sûr", a-t-il ajouté.

En plus des accords signés lors du Sommet mondial des gouvernements, le régime de Rabat a approuvé ce mois-ci 26 projets d'investissement d'un montant total de 2,8 milliards de dollars dans divers secteurs. Selon le communiqué publié par le département du chef du gouvernement, ces projets sont répartis en 12 initiatives d'accord et 14 amendements. Le ministre marocain de l'Industrie et du Commerce a confirmé que son département est fortement impliqué dans ce projet. Selon Ryad Mezzour, le Maroc va attirer des investissements locaux et étrangers pour atteindre ces objectifs. Les projets réalisés par les investisseurs locaux et étrangers généreront un grand nombre d'emplois, avec environ 25 000 emplois prévus.
Parmi les emplois à créer, le secteur de l'enseignement supérieur se distingue, car il dépasse le secteur commercial et immobilier. Il s'agit d'un secteur pertinent car il est le principal fournisseur avec environ 1 560 emplois directs. La profession d'enseignant est l'une des plus recherchées. Les progrès du pays sont clairs et concis lorsque, en plus des rapports de l'État, les organismes internationaux les réaffirment. Le FMI a notamment félicité le Maroc pour son engagement ferme en faveur de "réformes structurelles globales". "Les réformes des systèmes de protection sociale, de santé et d'éducation permettront d'améliorer l'égalité et la qualité des opportunités, de dépenser de manière plus ciblée et de préserver le capital humain à long terme", comme le mentionne le rapport.