L'ONU renforce la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental avec le large soutien du CDH

Près de 40 nations ont exprimé leur soutien sans réserve au plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental proposé par le roi Mohammed VI en 2007, lors de la 59e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, qui se tient à Genève depuis le 16 juin et s'achèvera le 9 juillet prochain.
Dans sa déclaration, l'ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU à Genève, Omar Zniber, a souligné l'importance de « l'interaction constructive, volontaire et approfondie » que le Maroc entretient avec le système des Nations unies pour le respect des droits de l'homme.

Zniber a rappelé l'engagement à long terme du Maroc en faveur de la promotion et du respect des droits de l'homme sur son territoire, en coopération avec le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH). Cette déclaration, qui s'inscrivait dans le cadre du point 2 de l'ordre du jour, était axée sur les relations avec le HCDH.
L'ambassadeur a rappelé que le Conseil de sécurité des Nations unies avait précédemment salué le travail des commissions nationales et régionales des droits de l'homme à Dakhla et Laayoune, ainsi que la collaboration du Maroc avec les mécanismes des procédures spéciales du CDH, dans ses résolutions sur le Sahara.
Le communiqué conjoint des quarante pays a également salué l'ouverture de consulats généraux à Dakhla et Laayoune par plusieurs États, principalement d'autres nations africaines, considérant qu'il s'agit d'un premier pas vers une « impulsion qui renforce la coopération économique et les investissements » au profit des communautés locales et du progrès régional et continental.

De même, la déclaration décrit le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental proposé par le roi Mohammed VI en 2007 comme la seule option « crédible et sérieuse » pour une solution définitive à ce qu'ils considèrent comme un « conflit politique ». L'objectif, selon la déclaration, est de parvenir à une solution « politique, réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis ».
Enfin, l'ambassadeur Zniber a déclaré que le règlement du conflit sur le différend permettra de répondre aux aspirations de la population vivant dans la région et contribuera à l'intégration et au développement des peuples africains et arabes, un objectif auquel le Maroc, selon lui, se consacre avec « des efforts sincères et continus ».