Le Maroc et la Guinée renforcent leur coopération bilatérale et réaffirment leur position commune sur le Sahara occidental

Huit accords ont été signés entre le Maroc et la République de Guinée pour faire avancer leur coopération bilatérale dans un certain nombre de domaines, notamment le commerce, l'investissement, l'agriculture, la santé et l'éducation. Ces accords ont été signés à Rabat lors de la 7ème session de la commission mixte de coopération maroco-guinéenne. Cette réunion, qui s'est tenue à Dakhla, était coprésidée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.
Selon Morocco World News, les deux pays ont également signé un accord dans le domaine des hydrocarbures, s'engageant à établir un cadre de collaboration pour développer des actions conduisant à la réalisation de projets dans le secteur, de même que dans le cadre de la coopération en matière de formation professionnelle, les deux pays cherchent à renforcer la coopération relative à l'attribution d'un quota de 150 places pédagogiques pour les jeunes stagiaires dans les niveaux et spécialités. Ces accords comprennent également un accord de coopération en matière de sécurité, dans le but de consolider "les mécanismes de coopération afin que les deux pays puissent agir ensemble contre le terrorisme et les autres formes de criminalité transnationale, y compris le trafic de drogue et la migration irrégulière", comme l'indiquent les médias marocains.
Les points saillants de la déclaration de M. Nasser Bourita lors de ce point de presse. pic.twitter.com/8rVNL4Y6FQ
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) July 10, 2023
La signature de ces accords reflète les liens diplomatiques et de coopération solides et anciens entre le Maroc et la Guinée, qui sont fondés sur des idéaux et des objectifs communs. Les deux pays se sont également soutenus mutuellement dans les enceintes régionales et internationales, telles que l'Union africaine (UA) et les Nations unies (ONU).
Le Maroc considère la Guinée comme un allié crucial dans la promotion de la paix et de la stabilité dans la région, ainsi que comme un partenaire stratégique en Afrique de l'Ouest. Le Maroc a fourni une aide humanitaire à la Guinée lors de l'épidémie d'Ebola de 2014-2016. En outre, le royaume marocain a réalisé des investissements dans les industries minières, énergétiques, bancaires et de télécommunications de la Guinée. La Guinée considère le Maroc comme un leader en Afrique et un pont entre le continent et l'Europe. La Guinée a salué les réalisations du pays nord-africain dans plusieurs domaines, notamment l'agriculture, le tourisme, les énergies renouvelables et le développement humain.

Au cours de sa visite, le ministre guinéen Morissanda Kouyate a également exprimé le soutien de son pays au plan d'autonomie du Maroc, qu'il considère comme "la seule solution crédible au conflit du Sahara occidental". Il a salué les initiatives du Maroc pour promouvoir la stabilité et la paix dans la région et a réaffirmé le soutien de la Guinée au pays dans la défense de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale. En outre, la Guinée soutient la position du Maroc sur le Sahara occidental au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) et dans d'autres enceintes internationales.
Le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental sous sa souveraineté est considéré comme le plus "sérieux et crédible". Il a été soutenu par plusieurs pays, dont l'Allemagne, l'Espagne, les États-Unis et les Émirats arabes unis. Il a également été approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies comme une base sérieuse et crédible pour les négociations.
Avec la signature de huit accords et la dernière session de la Commission mixte de coopération maroco-guinéenne, les deux pays ont exprimé leur volonté d'intensifier leur coopération dans un certain nombre de domaines et de bénéficier mutuellement de leurs potentialités et de leurs expertises. Ces accords démontrent également que le Maroc et la Guinée partagent des perspectives similaires sur des questions importantes telles que le Sahara occidental, la sécurité locale et l'intégration continentale.