Mohammed VI commémore ses 25 ans de règne en mettant l'accent sur la gestion de l'eau et l'aide au peuple palestinien

- L'importance de l'eau
- Souci du peuple palestinien
- Développement national
- Pardon à 2.476 personnes pour la Fête du Trône
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a prononcé son discours traditionnel à l'occasion de la Fête du Trône, qui marque cette année le 25e anniversaire de son intronisation.
Depuis que Mohammed VI est devenu roi du Maroc en juillet 1999, ce pays d'Afrique du Nord a réalisé des progrès spectaculaires dans tous les domaines. Le développement social et économique est évident, et la croissance diplomatique sur la scène internationale est également palpable.
"Au cours de ces années, nous avons pu réaliser un certain nombre de succès et d'accomplissements dans le domaine des réformes politiques et institutionnelles, renforçant l'identité marocaine", a déclaré le monarque alaouite. "Nous avons également lancé de nombreux projets économiques et de développement, ainsi que des programmes sociaux visant la cohésion sociale et l'accès des citoyens aux services de base", a-t-il expliqué.
“Nous avons œuvré en faveur de la consécration de l'intégrité territoriale, renforçant la position du Maroc en tant qu'acteur influent et partenaire responsable et fiable, au niveau régional et international.” Il a indiqué par rapport au rôle important que joue actuellement le Maroc dans le monde en tant que partenaire fiable en matière diplomatique et sécuritaire face aux risques et menaces internationales et aussi en tant qu'élément important pour la défense de l'intégrité territoriale marocaine par rapport aux nombreux et importants soutiens que le Maroc a reçus ces dernières années à sa proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental afin de résoudre le différend sahraoui.
L'importance de l'eau
Mohammed VI a également évoqué les défis existants encore à relever malgré tout ce que le Maroc a évolué au cours de ces 25 années, ce qui exige “plus d'efforts et de vigilance” et “des solutions novatrices”: “Les défis auxquels notre pays est confronté nécessitent plus d'efforts et de vigilance, ainsi que des solutions novatrices et une gouvernance en matière de gestion”.
“Le plus important de ces défis " est celui de la gestion de l'eau, une ressource très importante pour tout pays qui s'est raréfiée dans le pays d'Afrique du Nord ces dernières années en raison du changement climatique et des longues périodes de sécheresse auxquelles le pays a été confronté tout au long de cette période.
“Le plus important de ces défis réside dans le problème de l'eau, qui s'aggrave en raison de la sécheresse et de l'impact du changement climatique, en plus de l'augmentation naturelle de la demande, en plus du retard dans la mise en œuvre de certains projets programmés, dans le cadre de la politique de l'eau”, a déclaré le souverain alaouite.
“Afin de faire face à cette situation subie dans de nombreuses régions, en particulier dans le monde rural, nous avons promulgué nos directives aux autorités compétentes, afin d'adopter toutes les mesures urgentes et innovantes, pour éviter tout manque d'eau”, a déclaré le roi du Maroc.
"Nous continuons d'insister sur la nécessité d'une mise en œuvre optimale de toutes les composantes du Programme National d'Approvisionnement en Eau Potable et d'irrigation 2020-2027, qui, Dieu merci, a contribué à atténuer la gravité de la situation de l'eau”, a-t-il souligné.
En ce qui concerne les besoins et difficultés existants, le roi du Maroc a indiqué que l'accent est mis sur “la nécessaire actualisation continue des mécanismes de la politique nationale de l'eau, fixant un objectif stratégique pour toutes les vicissitudes et circonstances, à savoir: garantir l'eau potable à tous les citoyens et faciliter au moins 80% des besoins d'irrigation sur l'ensemble du territoire national.”
Le roi Mohammed VI a appelé à l'achèvement du programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets de barrages prévus dans les zones à forte pluviométrie.
Il a également appelé à "accélérer la mise en œuvre des grands projets de transfert d'eau entre bassins, de Wad Lau et Lukus à Umm Errabia, en passant par Sebu et Buregreg". "Cela permettra d'utiliser un milliard de mètres cubes d'eau qui se perdait dans la mer", a expliqué le roi du Maroc.
Ces projets permettront "une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales", a déclaré le roi du Maroc, qui a souligné qu'"il est également nécessaire d'accélérer l'achèvement des stations de dessalement de l'eau de mer, conformément au programme qui leur a été fixé et qui vise à mobiliser plus de 1,7 milliard de mètres cubes par an".
"Cela permettra au Maroc, à l'horizon 2030, de couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, en plus de l'irrigation de grandes superficies agricoles, ce qui contribuera à renforcer la sécurité alimentaire du pays", a-t-il dit.
Mohammed VI a donné l'exemple de la station de dessalement de Casablanca, qui sera la plus grande construction de ce type en Afrique et la deuxième au monde, fonctionnant à 100% avec des énergies propres.
Mohammed VI a également appelé la population à une bonne gestion et utilisation de l'eau, en demandant plus de responsabilité, "car il est insensé de dépenser des milliards pour mobiliser les ressources en eau, alors que cette denrée continue d'être dilapidée et mal utilisée".
Il a également insisté sur "la nécessité d'encourager l'innovation, en investissant dans les domaines des nouvelles technologies liées à la gestion de l'eau".
Souci du peuple palestinien
Mohammed VI n'a pas non plus voulu oublier "la tragédie" vécue par le peuple palestinien.
Le monarque alaouite a souligné l'aide apportée au peuple palestinien "frère" face à la guerre sanglante à Gaza entre l'armée israélienne et le groupe palestinien Hamas. "En notre qualité de président du Comité Al Qods, nous avons œuvré pour ouvrir une voie sans précédent à l'acheminement d'une aide alimentaire et médicale urgente à nos frères de Gaza", a-t-il déclaré.
Le roi Mohammed VI a exprimé son soutien aux "initiatives constructives, qui visent à trouver des solutions pratiques pour parvenir à un cessez-le-feu concret et permanent et pour faire face à la situation humanitaire".
"L'aggravation de la situation dans la région nécessite l'abandon de la logique de gestion des crises au profit de l'action pour trouver une solution définitive à ce conflit", a déclaré le monarque marocain, qui a appelé à “l'ouverture d'un horizon politique capable d'instaurer une paix juste et permanente dans la région”, à “barrer la route aux extrémistes, où qu'ils se trouvent” pour “l'adoption d'une paix juste et permanente dans la région”, où qu'ils soient pour “l'adoption de la voie des négociations pour réactiver le processus de paix entre les deux parties, palestinienne et israélienne”, et “la solution des deux Etats, où Gaza constitue une partie intégrante des territoires de l'Etat palestinien indépendant, avec sa capitale à Al Quds Est (Jérusalem Est), pour l'instauration de la sécurité et de la stabilité dans l'ensemble de la région”.
Développement national
Le roi du Maroc s'est également dit "fier des efforts déployés par l'ensemble des forces et acteurs nationaux, dans les secteurs public et privé, en faveur du développement et du progrès du pays". Un développement et un progrès qui ont été exponentiels sous le règne de Mohammed VI au cours des 25 dernières années.
L'engagement du roi du Maroc en faveur du développement social et économique est clair. Avec des projets tels que la Nouvelle Charte de l'Investissement, qui fournit des incitations pour attirer les investissements directs étrangers afin de générer de la richesse et de l'emploi, grâce à la mobilisation par l'État de 45 milliards d'euros.
Le pays est passé d'une économie régionale à revenu moyen, avec des forces et des faiblesses, à une nation performante au niveau régional, continental et international. Il jouit aujourd'hui d'une économie diversifiée et dynamique et d'un produit intérieur brut de près de 160 milliards de dollars, ce qui place le Maroc en bonne voie pour rejoindre le groupe des pays émergents dans les dix prochaines années.
Le roi du Maroc a également évoqué le pays nord-africain comme une grande référence en matière de sécurité, un partenaire fiable pour les grandes puissances comme les Etats-Unis et les différents pays européens dans le maintien de la sécurité dans les points chauds comme l'Afrique du Nord et surtout le Sahel. Une région du Sahel pour laquelle le monarque alaouite compte développer l'Initiative Afrique Atlantique, qui consiste à faciliter l'accès des différents pays africains, notamment du Sahel, à la côte atlantique du Maroc, y compris le territoire du Sahara occidental, afin de dynamiser leurs économies et de faciliter les échanges commerciaux, ce qui permettra un plus grand développement régional.
"Nous ne manquons pas d'exprimer nos éloges et notre considération à toutes les composantes de nos Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, de l'Administration Territoriale, de la Sûreté Nationale, des Forces Auxiliaires et de la Protection Civile, pour leur dévouement et leur mobilisation permanente sous notre conduite, pour la défense de l'unité de la Patrie, de sa sécurité et de sa stabilité", a-t-il dit.
Pardon à 2.476 personnes pour la Fête du Trône
Le roi Mohammed VI a profité de la traditionnelle célébration de la fête du Trône pour gracier 2.476 personnes, dont des détenus et des personnes en liberté provisoire, condamnées par différents tribunaux marocains.
Selon un communiqué officiel du ministère de la justice, pas moins de 16 personnes condamnées en vertu des lois antiterroristes ont bénéficié de la grâce royale, après avoir été réhabilitées dans le cadre du programme "Moussalaha" (réconciliation) et avoir pris des initiatives idéologiques rejetant l'extrémisme et la violence.
Parmi les personnes graciées figurent trois journalistes : Suleiman Raisuni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, qui ont été condamnés respectivement à 5, 6 et 15 ans de prison, accusés de divers crimes sexuels.
Voici le texte intégral du discours royal diffusé par l'agence de presse officielle marocaine MAP :
"Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,
C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-cinquième anniversaire de Notre Accession au Trône.
Nous rendons grâce à Dieu pour les nombreux acquis que Nous avons accumulés au fil de ces années et pour les multiples réalisations que Nous avons accomplies en matière de réformes politiques et institutionnelles et en ce qui concerne la consolidation de l’identité marocaine.
Nous avons également lancé bon nombre de projets économiques et développementaux et de programmes sociaux qui visent à garantir la cohésion sociale et à assurer l’accès des citoyens aux services de base.
Nous nous sommes en outre attaché à consacrer l’intangibilité de l’intégrité territoriale et à conforter la place du Maroc en tant qu’acteur influent et partenaire responsable et fiable aux niveaux régional et international.
Cher peuple,
Certes, ce que Nous avons d’ores et déjà réalisé nous donne de l’assurance pour aborder l’avenir avec optimisme.
Mais les défis auxquels est confronté notre pays nous commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance.
L’un de ces défis majeurs est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande. Cette situation est également imputable au retard accusé dans la réalisation de certains projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau.
De fait, six années consécutives de sécheresse ont profondément affecté les réserves hydriques et les eaux souterraines, rendant la situation hydrique plus précaire et plus complexe.
Pour faire face à ces conditions dont pâtissent de nombreuses régions, surtout en milieu rural, Nous avons donné Nos Directives aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures urgentes et novatrices nécessaires afin de prévenir la pénurie d’eau.
De plus, Nous n’avons eu de cesse de souligner la nécessité d’une mise en œuvre optimale des différentes composantes du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, lequel a contribué, par la grâce de Dieu, à atténuer la gravité de la situation hydrique.
Vu l’accroissement des besoins et des contraintes, Nous insistons sur l’impératif d’une mise à jour continue des leviers de la politique nationale de l’eau et sur la définition d’un objectif stratégique, quelles que soient les circonstances: garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national.
A cet égard, il est indispensable de parachever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets programmés dans les régions connaissant d’importantes précipitations.
En accord avec Notre Vision stratégique volontariste et ambitieuse, Nous appelons à accélérer la réalisation des grands projets de transfert d’eau entre les bassins hydrauliques, en assurant la connexion entre le bassin de Oued Laou-Larache et Loukous et celui de Oued Oum Er-Rbia, en passant par les bassins Oued Sebou et Bouregreg.
Ces projets permettront l’exploitation d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer et garantiront une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales.
Par ailleurs, la réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer doit être accélérée, selon le programme arrêté à cet effet pour assurer la mobilisation annuelle de plus de 1,7 milliard de mètres cubes.
À l’horizon 2030, le Maroc pourra ainsi couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, irriguer d’importantes superficies agricoles et renforcer de cette manière sa sécurité alimentaire.
C’est le cas de la station de dessalement de Casablanca, le plus grand projet du genre en Afrique et la deuxième installation au monde qui sera alimentée à 100% en énergie propre.
Le plus grand défi reste la réalisation des stations programmées et des projets d’énergies renouvelables y afférents, dans les délais fixés et sans aucun retard.
Pour produire de l’eau, les stations de dessalement doivent être alimentées avec de l’énergie propre. C’est pourquoi il faut accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique qui vise à acheminer l’énergie renouvelable, à partir des Provinces du sud, vers le Centre et le Nord.
A cet égard, Nous appelons au développement d’une industrie nationale de dessalement de l'eau, à la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, à l’encouragement de la constitution d’entreprises nationales spécialisées dans la réalisation et l’entretien des stations de dessalement.
A ce propos, Nous tenons à souligner de nouveau qu’aucune négligence, aucun retard, aucune mauvaise gestion ne sont tolérés dans une question aussi cruciale que l’eau.
Cher peuple,
Eu égard aux efforts déployés pour assurer l’accès de tous à l’eau, nous devons nous dire la stricte vérité au sujet de la rationalisation de l’utilisation de l’eau : il est, en effet, totalement insensé de dépenser des dizaines de milliards pour la mobilisation des ressources hydriques alors que des formes de gaspillage et de mésusage de l’eau persistent.
De fait, la préservation de l’eau est une responsabilité nationale qui engage toutes les institutions et tous les acteurs. Ce devoir incombe également à tous les citoyens.
A cet égard, Nous appelons les autorités compétentes à plus de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique, à l’opérationnalisation de la police de l’eau, à la lutte contre le phénomène d’exploitation abusive et de pompage anarchique des eaux.
De même, outre la généralisation de l’irrigation goutte-à-goutte, Nous appelons énergiquement à davantage de coordination et de cohérence entre la politique hydrique et la politique agricole, surtout pendant les périodes de pénurie.
Dans le même cadre, Nous donnons Nos orientations pour l’adoption d’un programme plus ambitieux de traitement et de réutilisation des eaux. De fait, les volumes ainsi traités peuvent représenter une source importante pour couvrir les besoins des secteurs de l’irrigation, de l’industrie et d’autres activités.
Enfin, Nous tenons à souligner la nécessité d’encourager l’innovation dans le domaine de gestion de l’eau et de mettre à profit les nouvelles technologies y afférentes.
S’agissant des provinces du Sud du Royaume, force est de constater que les stations de dessalement réalisées ont contribué à insuffler une forte impulsion au développement socio-économique de la région.
Aussi, Nous orientons vers l’extension de la station de Dakhla et le relèvement futur de la capacité de production des autres stations. Pour cela, il convient d’exploiter le grand potentiel en énergies propres que recèlent ces provinces afin de satisfaire les besoins des populations et répondre aux exigences des secteurs productifs comme l’agriculture, le tourisme, l’industrie et bien d’autres filières.
Cher peuple,
L’intérêt que Nous attachons aux affaires internes de notre pays ne saurait Nous détourner de la tragédie du peuple palestinien frère.
Aussi, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons œuvré à l’ouverture d’une voie inédite pour acheminer des aides alimentaires et médicales urgentes à nos frères à Gaza.
Avec le même engagement responsable, Nous continuons à appuyer les initiatives constructives visant à trouver des solutions pratiques pour la conclusion d’un cessez-le-feu concret et durable et le redressement de la situation humanitaire.
De plus, l’aggravation de la situation dans la région exige de sortir de la logique de gestion de crise en faveur de la recherche d’une solution définitive à ce conflit, selon l’optique suivante :
- Premièrement : Si parvenir à la cessation des hostilités à Gaza est une priorité urgente, ceci doit se faire en parallèle avec l’ouverture d’un horizon politique susceptible d’instaurer une paix juste et durable dans la région.
- Deuxièmement : Le recours aux négociations pour ressusciter le processus de paix entre les parties palestinienne et israélienne impose de barrer la route aux extrémistes de tous bords.
- Troisièmement : La sécurité et la stabilité ne seront totalement insaturées dans la région que si cette dynamique est inscrite dans le cadre de la Solution à deux Etats, aux termes de laquelle Gaza est partie intégrante des territoires de l’Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Oriental comme capitale.
Cher peuple,
Concourir à l’essor de la Nation, à la défense de ses intérêts supérieurs et de ses Causes justes est une responsabilité qui échoit à l’ensemble des citoyennes et des citoyens.
A ce propos, Nous tenons à exprimer la fierté que Nous inspirent les efforts déployés par toutes les forces vives de la Nation et les acteurs nationaux, publics et privés, pour assurer au pays progrès et développement.
C’est aussi l’occasion pour Nous de rendre un hommage particulier à Nos Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à l’Administration territoriale, à la Sûreté nationale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.
A cet égard, Nous nous recueillons avec ferveur à la mémoire des valeureux martyrs de la Nation, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.
Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Dieu a fait descendre du ciel une eau par laquelle Il fait revivre la terre après sa mort ». Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh".