Le MSP demande à l'Algérie d'intervenir pour mettre fin aux affrontements armés entre bandes de trafiquants de drogue dans les camps de réfugiés

Le Mouvement sahraoui pour la paix (MSP) a demandé l'intervention « urgente » des autorités algériennes pour « mettre fin aux affrontements armés entre bandes de trafiquants de drogue dans les camps de réfugiés » proches de Tindouf, en territoire algérien.
Selon un communiqué officiel du MSP, « les camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf sont le théâtre d'intenses combats entre les mafias de la drogue ». L'organisation exige des autorités algériennes qu'elles mettent fin à cette situation.
Voici le communiqué officiel du MSP :
Le MSP demande l'intervention urgente des autorités algériennes pour mettre fin aux affrontements armés entre bandes de trafiquants de drogue dans les camps de réfugiés.
Les camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf (Algérie) sont le théâtre d'intenses combats entre les mafias de la drogue.
Selon des images récemment enregistrées et des témoignages oculaires, des affrontements armés intenses avec des armes automatiques ont eu lieu les 25 et 26 avril dans le camp de Laayoune, à seulement 8 kilomètres au nord-est de la ville algérienne de Tindouf. Les habitants de ce camp, majoritairement des femmes et des enfants, ne cessent de lancer des appels à l'aide pour demander la fin des affrontements et exiger l'intervention des autorités.
À l'heure actuelle, on ignore s'il y a eu des victimes mortelles, mais des blessés ont été dénombrés au cours de ces affrontements qui ont débuté dans l'après-midi du 25 et ont repris dans la matinée du 26.
Les forces de l'ordre du Front Polisario sont dépassées et incapables de freiner l'avancée des bandes qui brandissent des armes automatiques de gros calibre. C'est pourquoi le MSP lance un appel urgent aux autorités algériennes et aux casques bleus de la MINURSO installés à Tindouf afin qu'ils interviennent pour mettre fin à la spirale de la violence avant qu'elle ne fasse des victimes parmi les réfugiés civils.
Ce n'est pas la première fois que de tels affrontements ont lieu dans les camps de réfugiés sahraouis, où les mafias de la drogue sévissent depuis des années.