La Policía marroquí detiene a un supuesto yihadista que pretendía atentar contra población extranjera

La police marocaine a arrêté un djihadiste présumé de Daesh qui planifiait de mener des attaques contre des organes institutionnels et des personnes étrangères au Maroc.
Selon le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), l'organisme antiterroriste chargé de mener ce type d'opération, l'homme de 27 ans aurait planifié d'attaquer des responsables politiques et de sécurité, ainsi que des établissements gouvernementaux, des banques et d'autres bâtiments.
Ils ont déclaré dans un communiqué que l'opération faisait suite à "des opérations de sécurité continues entreprises par les services de la DGST dans le but de combattre et de neutraliser les dangers des organisations terroristes visant la sécurité du Royaume et la sécurité des citoyens".
Dans le cadre de l'opération, la police anti-terroriste a arrêté cet extrémiste dans la commune d'Allogoum, dans le district de Foum Zquid, dans la province de Tata. Selon l'enquête, la personne arrêtée a également réussi à télécharger et à collecter des contenus numériques appartenant à des portails extrémistes. En outre, il aurait fabriqué des explosifs artisanaux dans le but de les utiliser "dans une opération antiterroriste à l'aide d'une voiture piégée".
Les enquêtes indiquent que le détenu a tenté de mettre ses plans à exécution "en coordination avec un extrémiste actif à l'étranger qui a des liens avec des attaques terroristes perpétrées en Europe". Selon EFE, l'extrémiste avec lequel le détenu était en contact était chargé d'endoctriner et de recruter de nouveaux adeptes pour la future exécution d'une attaque terroriste. De cette façon, le détenu était responsable du recrutement de nouveaux terroristes tant au Maroc que dans d'autres pays.
En outre, après avoir fouillé le domicile du détenu, les autorités marocaines ont trouvé diverses substances utilisées pour la fabrication de différents explosifs, telles que du soufre, de la poussière de charbon et des engrais. Ils ont également trouvé une balance électronique, du contenu informatique sur la fabrication d'explosifs, des fichiers graphiques prônant l'idéologie extrémiste et un manuscrit sur d'éventuelles opérations terroristes qui auraient été menées sans son arrestation.
Le BCIJ a sept ans. Le royaume alaouite a décidé de fonder cette agence dans le but de lutter contre le terrorisme et le crime organisé. Depuis sa création, des milliers de personnes liées au terrorisme ont été arrêtées, et 1 357 personnes ont été traduites en justice pour leurs liens avec le terrorisme.
Les bons résultats et l'efficacité dont font preuve les autorités marocaines à cet égard ont suscité des éloges de la part de pays tels que les États-Unis, qui ont souligné à plusieurs reprises que le pays du Maghreb "est un allié important non membre de l'OTAN et un membre actif du partenariat pour la lutte contre le terrorisme".