Ce serait la deuxième action de ce type menée par l'aviation israélienne au cours des dix derniers jours

La Syrie accuse Israël d'une nouvelle attaque de missiles sur son territoire

PHOTO/AFP - Photo d'archive, les défenses aériennes syriennes répondent aux missiles israéliens dirigés au sud de la capitale Damas le 20 juillet 2020

La Syrie a accusé mercredi Israël de lancer une nouvelle attaque de missiles sur la province d'Al-Quneitra, dans le sud du pays arabe, lors de la deuxième action de ce type menée par l'aviation israélienne au cours des dix derniers jours.

L'agence officielle syrienne SANA a signalé peu avant minuit un attentat à Al-Quneitra et que les défenses anti-aériennes repoussaient les projectiles "de l'agression israélienne", à l'époque qui a diffusé plusieurs vidéos et photographies des prétendus missiles volant dans le ciel.

Pour sa part, l'Observatoire syrien des droits de l'homme a déclaré dans un communiqué que l'action visait les positions militaires des forces loyales au président syrien Bachar al-Assad et de ses alliés, les milices iraniennes, dans les zones rurales de la province. 

L'ONG basée au Royaume-Uni, qui dispose d'un large réseau de partenaires sur le terrain, a déclaré que plusieurs explosions avaient été entendues dans la région et que les défenses anti-aériennes syriennes essayaient de faire face à l'attaque, sans que l'on sache jusqu'à présent si elle a fait des victimes. 

Il y a dix jours, une autre attaque israélienne a tué quatre membres d'une même famille dans la province occidentale de Hama, tandis que l'est de Deir al-Zur était le théâtre à la mi-janvier de l'attaque la plus meurtrière de l'État juif en Syrie, tuant 57 soldats du gouvernement et des miliciens pro-iraniens. 

Israël attaque souvent les cibles des forces loyales à al-Assad et des milices chiites libanaises ou iraniennes qui lui sont alliées, causant parfois des pertes dans leurs rangs, bien qu'il n'en parle généralement pas publiquement. 

Les autorités israéliennes considèrent que la présence sur place de forces venues d'Iran ou alliées à son ennemi juré, ainsi que de miliciens de son rival libanais, le Hezbollah, constitue une menace pour leur sécurité.