L'importance des MRE dans le développement du pays était le thème principal de la réunion qui s'est tenue dans la capitale française

Reunión de los Marroquíes Residentes en el Extranjero (MRE) en París

AFP/FADEL SENNA - Nasser Bourita, ministre des affaires étrangères du Maroc

Qui sont les MRE ? Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont les premiers contributeurs aux investissements étrangers dans les titres d'Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), avec un montant de 1,02 milliard de dirhams en 2021, soit 39,6% des montants totaux investis, selon l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).

A la fin du mois d'août 2022, les transferts MRE s'élevaient à 71,42 milliards de dirhams. D'ici la fin de l'année, ils devraient atteindre 93 milliards de dirhams, selon les projections de la Banque centrale. De quoi financer la facture des importations d'énergie, qui devrait atteindre 125 milliards de dirhams cette année. Ce plus que doublement coïncide également avec la folle décennie du secteur immobilier et l'âge d'or des sociétés de transfert d'argent rapide sur le marché marocain. Avec la Turquie et la Chine, le Maroc est l'un des marchés stratégiques pour les opérateurs de transfert d'argent instantané.

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La création d'une plateforme numérique dédiée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) vise à déployer des moyens de communication modernes pour répondre aux problématiques d'une "importante catégorie" de Marocains, a souligné le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du parquet général, El Hassan Daki.

Le rôle des Marocains résidant à l'étranger, en tant qu'acteurs clés du progrès du Royaume, était au centre d'une rencontre à Paris, à l'initiative de l'association franco-marocaine Dynamic Maroc. Les participants à la réunion se sont réunis sous le thème "Les Marocains dans le monde de la France : quelles attentes et quelles contributions au Nouveau Modèle de Développement ?" et ont souligné le rôle fondamental de la diaspora marocaine dans le renforcement du processus de développement et la prépondérance qu'elle occupe au sein du Royaume.

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Ce message a été délivré en présence de plusieurs personnalités marocaines et de plus d'une centaine d'hommes d'affaires travaillant dans différents domaines en France. La réunion a été mise à profit pour montrer l'importance et le rôle joué par la diaspora marocaine dans les plans économique, culturel, éducatif et de recherche par le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yamazi.

"Le Maroc a développé une véritable expertise et un savoir-faire dans le domaine de la culture", a-t-il déclaré, notant que le Royaume a mené d'importantes opérations et initiatives culturelles au niveau international, qui ont connu "un immense succès". Pour sa part, Nada Bakkali, Consule générale du Royaume à Paris, a rappelé que, dans son dernier discours, le Roi Mohammed VI a consacré une grande partie de celui-ci à la communauté marocaine résidant à l'étranger en tant que "front interne, unique et pleinement mobilisé". Le Roi Alaoui a exprimé son estime pour les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger qui défendent avec abnégation l'intégrité territoriale de leur pays, faisant résonner la cause nationale dans tous les forums auxquels ils ont accès et grâce aux fonctions qu'ils occupent.

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De même, une politique publique devrait être mise en œuvre pour valoriser les efforts des MRE dans la dynamique de développement du Royaume. La Consule Nada Bakkali a, à cet égard, souligné que les compétences marocaines à l'étranger sont appelées, plus que jamais, à prendre une part active aux efforts de développement que connaît le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, et ce pour un Maroc à tous "uni, fort et ouvert" dans toutes ses capacités à renforcer la marche du pays vers plus de progrès. De son côté, Said Laatiriss, président de Dynamic Maroc, a souligné l'importance d'établir un véritable diagnostic des nouvelles attentes des Marocains du monde, notamment de la 5ème voire de la 6ème génération.

Dans ce sens, il a souligné la nécessité de la participation et de la considération de la jeunesse marocaine, en l'incluant dans le débat, mais aussi en la préparant à penser et à agir, affirmant qu'elle a un rôle de premier plan dans le développement national.